Lord of War d'Andrew Niccol (2005)
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Enfin vu, et j'ai évidemment adoré! Vision perspicace et cynique du trafic d'armes, qui ne s'apparente nullement à un documentaire à vrai dire. On a l'impression que le cinéaste n'est pas redescendu de Gattaca, il aborde un problème politique et humain d'une manière tout à fait décalé qui nous donne l'impression d'assister à un vrai film de science fiction.
La caméra brille, les dialogues, le jeu des acteurs, le scénario... Je suis ressorti ébloui par autant de brio.
Le film a été un bide magistral aux States, pas étonnant. Le monde occidental en prend pour son grade, sans pour autant nous affliger d'une leçon de morale loudingue.
XXXX
La caméra brille, les dialogues, le jeu des acteurs, le scénario... Je suis ressorti ébloui par autant de brio.
Le film a été un bide magistral aux States, pas étonnant. Le monde occidental en prend pour son grade, sans pour autant nous affliger d'une leçon de morale loudingue.
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Bon je vais jouer encore les troublions ce qui ont aimé (nombreux apparament) vont encore pensé que je raconte n'importe quoi mais bon tant pis...
J'ai été assez déçu
la première heure est très bonne, c'est assez drôle et ce personnage est finalement attachant. Par contre cette histoire avec son frère tombe à plat. Elle est à la limite sur la fin de complètement plomber le film, heureusement Nichols se ressaisi et évite le nauvrage dans la morale moralisante...
Pour une fois le talentueux scénariste/réalisateur ne semble pas complètement maîtriser son sujet. Il nous ressort tous ce qu'il a dû lire sur ce sujet interessant à plus d'un titre, adoptant un ton viscéralement différent de The constant gardener, mais avec aussi ce côté légèrement documentaire. Mais on dirait qu'il ne sait pas trop comment conclure son sujet (ou peut-être est-ce la peur de faire fuir son spectateur par trop de noirceur et de cynisme réalisme) et qu'il hésite entre faire retourner sa veste à son héros (ou là le super mauvais choix tout pourri !) ou tout simplement expliquer son comportement (sans forcément le légitimer complètement).
Quelque belle réplique de temps en temps, un générique sympa. Par contre côté musique ce qui m'énerve ce son ces hits qui parcours le film comme le fait Scorsese par exemple. Peuvent pas prendre des morceaux moins connus avec plus "d'identité" !!!
C'est pas mauvais mais ce n'est pas vraiment non plus une franche réussite. Je préfère Blow sur le même schéma qui mènage beaucoup plus d'émotion...
J'ai été assez déçu

Pour une fois le talentueux scénariste/réalisateur ne semble pas complètement maîtriser son sujet. Il nous ressort tous ce qu'il a dû lire sur ce sujet interessant à plus d'un titre, adoptant un ton viscéralement différent de The constant gardener, mais avec aussi ce côté légèrement documentaire. Mais on dirait qu'il ne sait pas trop comment conclure son sujet (ou peut-être est-ce la peur de faire fuir son spectateur par trop de noirceur et de cynisme réalisme) et qu'il hésite entre faire retourner sa veste à son héros (ou là le super mauvais choix tout pourri !) ou tout simplement expliquer son comportement (sans forcément le légitimer complètement).
Quelque belle réplique de temps en temps, un générique sympa. Par contre côté musique ce qui m'énerve ce son ces hits qui parcours le film comme le fait Scorsese par exemple. Peuvent pas prendre des morceaux moins connus avec plus "d'identité" !!!
C'est pas mauvais mais ce n'est pas vraiment non plus une franche réussite. Je préfère Blow sur le même schéma qui mènage beaucoup plus d'émotion...
Pour info, le générique a été fait par l'E.S.T., une équipe d'effets spéciaux française assez reconnue. En France en tous cas. Bon le générique en tant que tel, je n'ai pas trop aimé, typiquement le truc bien lourd, bien signifiant, mais au fond, assez puéril. Oui, je sais, je suis vraiment un gros méchant.. 

Dans l'emploi de la technologie, oui. Je trouve ce plan-séquence très gadget. Ils font mumuse avec la technique, ce qui rend le générique complètement artificiel, et désamorce complètement l'idée que le générique veut véhiculer. On peut aussi dire que c'est grinçant, mais bon, moi, j'ai trouvé ça assez bête... Alors, qui ose encore dire que je suis un gentil qui aime tout, hein... 

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Oops je viens de lire les critiques avant les miennent en fait
j'étais tombé sur celle d'Arioch et j'en avais fait une généralité... d'autant que le film a connu un certains succés auprès des journaleux. Cà m'apprendra !
Je me retrouve bien dans vos critiques même dans celle de Celia avec qui je suis pas complètement d'accord mais le rapprochement avec Trainspotting aurait pu être bon si Niccols était aller jusqu'au bout !

Je me retrouve bien dans vos critiques même dans celle de Celia avec qui je suis pas complètement d'accord mais le rapprochement avec Trainspotting aurait pu être bon si Niccols était aller jusqu'au bout !
Aux dernières nouvelles, de nouveaux exemplaires de "Lord Of War" zone 1 sont en cicrulation et sont cette fois au bon format scope respecté. Quote de digital Bits :Manolito a écrit :Attention, le DVD américain de "Lord of War" (éditions normale et spéciale) est recadré en 1.78 en lieu et place du 2.35 montré en salles. Selon Digital Bits, ce serait la compagnie de production du film qui aurait demandé à Lion'Gate de sortir cette copie...
" Moving on today... remember how, a few weeks ago, we reported on Lionsgate releasing Lord of War (a 2.40:1 aspect ratio film) on DVD cropped to fill the 1.78:1 frame (click here and slide down a few paragraphs)? Remember how we asked the studio about it, and they said it was a decision made by the production company? Yeah... well, maybe it was the production company's fault. But now it looks like it WAS the screw-up we figured all along. Readers are starting to report seeing new copies of Lord of War on store shelves, marked with a sticker on the back of case (over the old aspect ratio information) saying that the film is now presented in the correct 2.40:1 ratio. Upon buying and watching the new stickered disc, they report that it has indeed been quietly re-issued at the correct 2.40:1. Boy... if this is true, a LOT of folks who purchased the cropped version are going to be PISSED. If we hear about Lionsgate doing some kind of disc exchange program, we'll let you know. They certainly should."
Je suis d'accord avec manolito concernant le générique. A trop vouloir épouser les mouvement de la balle (la caméra qui roule par terre, qui pivote à 360°) le terme gadget est en effet le mot qui vient à l'esprit. J'aurais préféré la séquence un poil plus sobre.
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
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Vu aujourd'hui. Je ne suis pas un grand fan de Cage, autant dire que le film ne m'attirait pas plus que ça (et c'est pourquoi je ne l'ai vu qu'aujourd'hui), et bien finalement excellente surprise.
Le rythme bien cadencé, l'absence de ton moralisateur, qui présente le trafic d'arme comme n'importe quel business pour laisser tout jugement moral au spectateur, m'a beaucoup plu. On a l'impression d'une satyre dont le tour de force est de ranger le specateur du côté du traficant d'arme, finalement assez sympathique, et de pousser le vice à nous faire espérer qu'il ne se fasse pas gauler par Interpol !
L'histoire avec la femme et le frère fait un peu tomber le rythme, même si les personnages sont indispensables pour développer les conséquences du cynisme total de Cage. On est un peu face à un schéma "grandeur et décadence", dans le genre des AFFRANCHIS et de BOOGIE NIGHTS dans le sens où on commence très fort quand les scènes fun s'enchainent à un rythme endiablé, pour suivre progressivement un engrenage infernal jusqu'à la déchéance.
Cage excelle dans le rôle, toujours à la limite du comique tout en restant crédible.
5/6
Le rythme bien cadencé, l'absence de ton moralisateur, qui présente le trafic d'arme comme n'importe quel business pour laisser tout jugement moral au spectateur, m'a beaucoup plu. On a l'impression d'une satyre dont le tour de force est de ranger le specateur du côté du traficant d'arme, finalement assez sympathique, et de pousser le vice à nous faire espérer qu'il ne se fasse pas gauler par Interpol !
L'histoire avec la femme et le frère fait un peu tomber le rythme, même si les personnages sont indispensables pour développer les conséquences du cynisme total de Cage. On est un peu face à un schéma "grandeur et décadence", dans le genre des AFFRANCHIS et de BOOGIE NIGHTS dans le sens où on commence très fort quand les scènes fun s'enchainent à un rythme endiablé, pour suivre progressivement un engrenage infernal jusqu'à la déchéance.
Cage excelle dans le rôle, toujours à la limite du comique tout en restant crédible.
5/6
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Re: Lord of War d'Andrew Niccol (2005)
Bon je viens enfin de le voir et je donne mon avis à chaud sans avoir lu les précédents donc pardon pour les éventuelles redites.
J'ai trouvé ça plus que bon mais qu'il manquait un petit truc pour passer un palier. Je crois que le principal problème et que le film cherche à brasser trop large : on parle de l'ascension d'un marchand d'armes sur +/- 20 ans au quatre coins du monde, de ses relations avec sa famille, sa femme, du cache cache avec Ethan Hawke le tout en 2 heures.
Le soucis est qu'on explique relativement peu comment les armes rentrent concretement dans les pays, les appuis dont peut bénéficier Cage (évoqué trés brievement à la fin), comment le marchand trouve ses clients, comment il encaisse le fric ... On parle surtout de la concurrence avec les autres vendeurs et d'interpol.
Dans le style "beau mais un peu creu" ça m'a rappelé "traffic" de Sodenberg.
Je veux pas noircir le tableau car le film est quand bon sur pas mal de points. On voit du pays, les acteurs sont bons, tout est bien mis en scène. Mais bon le coeur du film est pas totalement traité
J'ai trouvé ça plus que bon mais qu'il manquait un petit truc pour passer un palier. Je crois que le principal problème et que le film cherche à brasser trop large : on parle de l'ascension d'un marchand d'armes sur +/- 20 ans au quatre coins du monde, de ses relations avec sa famille, sa femme, du cache cache avec Ethan Hawke le tout en 2 heures.
Le soucis est qu'on explique relativement peu comment les armes rentrent concretement dans les pays, les appuis dont peut bénéficier Cage (évoqué trés brievement à la fin), comment le marchand trouve ses clients, comment il encaisse le fric ... On parle surtout de la concurrence avec les autres vendeurs et d'interpol.
Dans le style "beau mais un peu creu" ça m'a rappelé "traffic" de Sodenberg.
Je veux pas noircir le tableau car le film est quand bon sur pas mal de points. On voit du pays, les acteurs sont bons, tout est bien mis en scène. Mais bon le coeur du film est pas totalement traité
"Regarde moi avec ma cocaïne !!!" Robert Zdar in "Heat Street"