Réparation!
Même s'il est loin de faire l'unanimité, ses films ne laissent pas de marbre, il a un style bien à lui qu'il sait adapter à chaque genre qu'il touche pour se l'approprier et en faire un film marquant.
Il est quand même assez rare aujourd'hui de voir un réalisateur au style "typé" de s'essayer avec succès à tous les genres, lorsque d'autres se cantonnent à refaire "le même film" toute leur carrière.
A chaque nouveau projet, il surprend par ses choix, qui s'avèrent être souvent les bons.
Avec son dernier film qui semble mettre tout le monde d'accord, il risque enfin d'obtenir la consécration, alors qu'à l'annonce du sujet, le projet semblait pour le moins casse gueule. Mais avec Boyle on sait le résultat sera forcément intéressant, original et surprenant, et c'est pour ça que ses fans l'aiment.
Moi j'adore!



(je laisse tomber sa carrière TV que personne ne connait en France)
7/10 - Shallow Grave (1995): Un petit film sympa, bien foutu, qui en plus de révéler McGregor, révèle surtout le style décalé de Boyle.
10/10 -Trainspotting (1996): Le chef-doeuvre de Boyle (pour l'instant). Une énorme claque, absolument parfait, une imagination débridée sur chaque plan.
6/10 - A Life Less Ordinary (1997): Aie la douche froide! Apres Trainspotting ça fait mal.
Sans être réellement mauvais, ce film est vraiment le plus mineur de Boyle (il parait qu'il a refusé Alien4 pour le tourner, j'aurai rêvé de voir ce qu'il en aurait fait, à la place de l'étron de Jeunet.)
9/10 - The Beach (2000) : Des critiques désastreuses, et pourtant une tres bonne surprise.
C'est beau, bien filmé avec toujours une petite note décalée, et un fond bien plus noir qu'il y parait.
9/10 -28 Days Later... (2002) : C'est ce film qui relance la mode des films de Zombies, même s'il n'en est pas vraiment un. Une deuxieme partie un peu plus faible que la première, mais cette dernière est tellement forte que l'on reste sur une impression de grande réussite.
Sans compter au niveau technique, la meilleure utilisation d'une camera DV dans un film de Majors.
7/10 - Millions (2004): Boyle change une nouvelle fois de registre avec ce joli film naïf.
Pas extraordinaire mais bien agréable tout de même.
9/10 - Sunshine (2007) : On est pas passé loin du chef d'œuvre.
Sans sa fin un peu grand guignol c'était le film parfait.
Une technique irréprochable qui nous offre des images et des sons rarement vus et entendus au ciné, dans une ambiance tendue au possible!
?/10 - Slumdog Millionaire (2008) : Pas encore vu, mais si ce qu'on en dit est vrai, ça pourrait être le nouveau chef-d'œuvre de Boyle (méfiance tout de même...)
J'ai vu deux de ses téléfilms:
05/10 -Strumpet (2001): Pas inintéressant mais sans plus. A noter la bonne interprétation d'Eccleston.
02/10 -Vacuuming Completely Nude in Paradise (2001): Pour prouver que je ne suis pas complètement fanatique du bonhomme, j'ai absolument détesté ce téléfilm chiant où un vendeur d'aspi passe la durée du métrage à vociférer. Fatigant et gonflant.