Top ... à Sidney Lumet
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Top ... à Sidney Lumet
Bon, il y a bien thread consacré à Lumet sur le forum, mais aucune trace de top. Je m’en vais donc réparer ça tout de suite, sachant qu’avec ses plus de 50 ans de carrière au compteur cette figure de prou de la vague sixties des cinéastes formés à la télévision américaine compte tout de même dans sa filmo au moins 2 ou 3 classiques intemporels du cinéma US que n’importe quel cinéphile normalement constitué se doit d’avoir vu.
12 angry men (1957) : 9/10. Un modèle de mise en scène, une interprétation béton, un scénario béton. En un mot un classique (et, au risque d’être un peu hors sujet, j’ajouterai que son remake par Friedkin tient bien la route rudement bien aussi).
Stage Struck (1958) : Pas vu.
That Kind of women (1959) : Pas vu.
The Fugitive kind (1960) : Pas vu.
Vu du pont (1962) : Pas vu.
Long day’s journey into night (1962) : Pas vu.
The Pawnbroker (1964) : Pas vu.
Fail-safe (1964) : Pas vu.
The Hill (1965) : 7/10. Vu à la dernière séance au début des années 90. La première des 5 collaborations entre Connery et Lumet. Souvenir un peu flou d’un film percutant, avec un beau cast de seconds rôles english.
The Group (1966) : Pas vu.
The Deadly affair (1966) : 5/10. Vu il n’y a pas très longtemps et plutôt déçu par cette adaptation de Le Carré. D’une froideur assez rebutante.
Bye bye Braverman (1968) : Pas vu.
The Sea gull (1968) : Pas vu.
The Appointment (1969) : 4/10. De superbes extérieurs italiens bien mis en valeur par grand Carlo Di Palma et un très beau thème musical signé John Barry mais des personnages froids et antipathiques, une intrigue qui fait du sur place. Ennui mortel garanti.
Last of the mobile hot shots (1970) : 4/10. Celui-là aussi il faut se le farcir. Adaptation de Tennessee Williams de la même trempe que le Boom ! de Losey. Ca cause beaucoup, ça crie pas mal, on n'y comprend pas grand-chose. L’incroyable décor dans lequel se situe la dernière partie du film (une maison sudiste submergée par les eaux) donne un petit coup de fouet à tout ça mais ça reste quand même le parcours du combattant.
King : A filmed record … Montgomery to Memphis (1970) : 9/10. Un doc sur Martin Luther King, co-réalisé avec Joseph Mankiewicz. Croisé sur Arte il y a une quinzaine d’année. Je ne me souviens pas s’il était proposé dans sa version intégrale de plus de 3 heures. En revanche je me rappele qu’on y voit dans son intégralité son discours du Capitole. Quoi qu’il en soit et ne serait-ce que pour ça, un doc essentiel sur l’Histoire américaine avec un grand H.
The Anderson Tapes (1971) : 8/10. Excellent caper movie de l’ère Watergate. Elégant, drôle et noir à la fois, avec une distribution qui vous file la banane et un score tip top groovy de Quincy Jones.
The Offence (1972) : 7/10. Ca démarre très très fort, dans une ambiance oppressante avec un extraordinaire Sean Connery en flic brutal. Et puis cette histoire de bavure policière s’enlise progressivement. On passe pas loin d’un grand Lumet.
Child’s play (1972) : 4/10. Curieux film, très théâtral, à la lisière du fantastique, devant lequel je m’étais emmerdé ferme. Vu peut-être un peu trop jeune (vers 15 ans) pour l’apprécier. Je serai en tout cas curieux de le revoir aujourd’hui.
Serpico (1973) : 6/10. Là encore un vieux souvenir. Ca ne m’avait pas plus marqué que ça à l’époque et je pense que ça mériterait une nouvelle vision.
Lovin’ Molly (1974) : Pas vu.
Murder on the orient Express (1974) : 6/10. Vu aussi il y a très longtemps (un dimanche soir sur TF1). Très agréable, même si en matière d’adaptation d’Agatha Christie ça n’égale pas le Mort sur le Nil de John Guillermin.
Dog day afternoon (1975) : 10/10. Gros choc cinématographique de mon adolescence. Le souvenir d’une immersion totale, de celle où vous finissez le film en transpirant presque autant que les personnages principaux. Réussite magistrale à tout point de vue (mise en scène, interprétation, montage, photo)
Network (1976) : 7/10. Autre classique de Lumet … auquel j’accroche un peu moins cependant. Discours passionnant au constat flippant, prestations impeccables de William Holden et Faye Dunaway, réalisation incisive distillant parfaitement le malaise. Mais film au final un rien trop froid et théatral pour moi.
Equus (1977) : 8/10. Vu il y a longtemps. Souvenir d’une œuvre dérangeante et très forte, remarquablement interprétée.
The Wiz (1978) : Pas de note vu que je n’ai pas tenu plus d'une demi-heure.
Just tell me what you want (1980) : Pas vu.
Prince of the city (1981) : 7/10. Du très bon boulot dans mon (encore) lointain souvenir. Faudrait que j’y rejette un œil.
Deathtrap (1982) : 5/10. Celui-là il était assez moyen si je me souviens bien. Reeves et Caine sont bon, c’est plaisant à suivre mais cette fantaisie policière en huit-clôt reste très anecdotique au final.
The verdict (1982) : 9/10. Portrait d’un individu au bout du gouffre avec New-York et le système judiciaire américain en toile de fond : Un sujet en or pour Lumet qui signe ici la plus accessible, la plus classique de ses œuvres majeures. Script en acier trempé de David Mamet, prestations magistrales de Paulo Newman et James Mason, réalisation acérée. Du p'tit lait.
Daniel (1983) : Pas vu.
Garbo talks (1984) : 7/10. Un petit Lumet à réévaluer, amusant, chaleureux, émouvant, à l’interprétation impeccable.
Power (1986) : Un Lumet pas très apprécié, mais que j’avais bien aimé à l’époque. Certes un peu convenu dans son discours sur la manipulation politique, un peu schématique au niveau de la démonstration. Mais l’ensemble se suit agréablement comme un bon suspense et les acteurs assurent.
The Morning after (1986) : 7/10. Autre Lumet bien décrié en son temps, et autre Lumet que j’aime bien. Ce n’est pas ce qu’il a fait de plus ambitieux, ni de plus convaincant, mais les dialogues sont enlevés, les acteurs sont bons (même si Jane Fonda en fait peut-être un poil trop en alcoolo). Mineur mais loin d’être désagréable.
Running on empty (1988) : Pas vu.
Family business (1989) : 6/10. Tragi-comédie policière new-yorkaise qui là encore vaut mieux que sa mauvaise réputation et apporte sa petite pierre à l’édifice thématique de Lumet dans sa réflexion sur la notion de justice et son observation des rapports filiaux. Un peu mollasson mais attachant, avec le plaisir de retrouver Dustin Hoffman dans un rôle « normal ».
Q & A (1990) : 8/10. Un grand Lumet. Une nouvelle histoire de la corruption policière, complexe et passionnante, avec quelques grands moments de mise en scène et un Nick Nolte exceptionnel (Armand Assante est pas mal du tout aussi).
A Stranger among us (1992) : 5/10. Suspense prétexte à une plongée dans la communauté juive new-yorkaise. Pas désagréable mais pas très marquant non plus.
Guilty as sin (1993) : Pas vu.
Night falls on Manhattan (1996) : 7/10. A priori tout ce qu’il faut pour faire un grand Lumet, sauf qu’arrivant après Serpico, Le Prince de New-York et Q & A le film, bien que passionnant, donne parfois l’impression d’enfoncer des portes ouvertes. Ceci étant, ça reste quand même tranchant, éloquent, notamment dans sa conclusion, et solidement interprété.
Critical care (1997) : Pas vu.
Gloria (1999) : 5/10. Remake inutile du film de Cassavetes, sabordé par des interprètes principaux peu convaincants. Si le film possède un petit cachet new-yorkais et n’est pas vraiment désagréable à suivre, l’impression générale est au manque d’implication réelle de la part de Lumet.
Strip Search (2004) (TV) : Pas vu.
Find me guilty (2006) : 8/10. Même si je ne suis pas fan de la composition de Vin Diesel, ça reste un très bon Lumet. La mise en scène possède une classe folle et le script est de premier choix (avec des dialogues succulents).
Before the devil knows you’re dead (2007) : 8/10. Autre histoire de braquage en famille, 18 ans après Family business, mais nettement moins drôle. Une grande tragédie, maîtrisée à 110 % côté réalisation. Quant à l’interprétation, si Hoffman crève comme à son habitude l’écran, j’avoue que c’est Ethan Hawke, un acteur que je trouvais un peu fade jusqu’à présent, qui m’a le plus étonné là dedans.
12 angry men (1957) : 9/10. Un modèle de mise en scène, une interprétation béton, un scénario béton. En un mot un classique (et, au risque d’être un peu hors sujet, j’ajouterai que son remake par Friedkin tient bien la route rudement bien aussi).
Stage Struck (1958) : Pas vu.
That Kind of women (1959) : Pas vu.
The Fugitive kind (1960) : Pas vu.
Vu du pont (1962) : Pas vu.
Long day’s journey into night (1962) : Pas vu.
The Pawnbroker (1964) : Pas vu.
Fail-safe (1964) : Pas vu.
The Hill (1965) : 7/10. Vu à la dernière séance au début des années 90. La première des 5 collaborations entre Connery et Lumet. Souvenir un peu flou d’un film percutant, avec un beau cast de seconds rôles english.
The Group (1966) : Pas vu.
The Deadly affair (1966) : 5/10. Vu il n’y a pas très longtemps et plutôt déçu par cette adaptation de Le Carré. D’une froideur assez rebutante.
Bye bye Braverman (1968) : Pas vu.
The Sea gull (1968) : Pas vu.
The Appointment (1969) : 4/10. De superbes extérieurs italiens bien mis en valeur par grand Carlo Di Palma et un très beau thème musical signé John Barry mais des personnages froids et antipathiques, une intrigue qui fait du sur place. Ennui mortel garanti.
Last of the mobile hot shots (1970) : 4/10. Celui-là aussi il faut se le farcir. Adaptation de Tennessee Williams de la même trempe que le Boom ! de Losey. Ca cause beaucoup, ça crie pas mal, on n'y comprend pas grand-chose. L’incroyable décor dans lequel se situe la dernière partie du film (une maison sudiste submergée par les eaux) donne un petit coup de fouet à tout ça mais ça reste quand même le parcours du combattant.
King : A filmed record … Montgomery to Memphis (1970) : 9/10. Un doc sur Martin Luther King, co-réalisé avec Joseph Mankiewicz. Croisé sur Arte il y a une quinzaine d’année. Je ne me souviens pas s’il était proposé dans sa version intégrale de plus de 3 heures. En revanche je me rappele qu’on y voit dans son intégralité son discours du Capitole. Quoi qu’il en soit et ne serait-ce que pour ça, un doc essentiel sur l’Histoire américaine avec un grand H.
The Anderson Tapes (1971) : 8/10. Excellent caper movie de l’ère Watergate. Elégant, drôle et noir à la fois, avec une distribution qui vous file la banane et un score tip top groovy de Quincy Jones.
The Offence (1972) : 7/10. Ca démarre très très fort, dans une ambiance oppressante avec un extraordinaire Sean Connery en flic brutal. Et puis cette histoire de bavure policière s’enlise progressivement. On passe pas loin d’un grand Lumet.
Child’s play (1972) : 4/10. Curieux film, très théâtral, à la lisière du fantastique, devant lequel je m’étais emmerdé ferme. Vu peut-être un peu trop jeune (vers 15 ans) pour l’apprécier. Je serai en tout cas curieux de le revoir aujourd’hui.
Serpico (1973) : 6/10. Là encore un vieux souvenir. Ca ne m’avait pas plus marqué que ça à l’époque et je pense que ça mériterait une nouvelle vision.
Lovin’ Molly (1974) : Pas vu.
Murder on the orient Express (1974) : 6/10. Vu aussi il y a très longtemps (un dimanche soir sur TF1). Très agréable, même si en matière d’adaptation d’Agatha Christie ça n’égale pas le Mort sur le Nil de John Guillermin.
Dog day afternoon (1975) : 10/10. Gros choc cinématographique de mon adolescence. Le souvenir d’une immersion totale, de celle où vous finissez le film en transpirant presque autant que les personnages principaux. Réussite magistrale à tout point de vue (mise en scène, interprétation, montage, photo)
Network (1976) : 7/10. Autre classique de Lumet … auquel j’accroche un peu moins cependant. Discours passionnant au constat flippant, prestations impeccables de William Holden et Faye Dunaway, réalisation incisive distillant parfaitement le malaise. Mais film au final un rien trop froid et théatral pour moi.
Equus (1977) : 8/10. Vu il y a longtemps. Souvenir d’une œuvre dérangeante et très forte, remarquablement interprétée.
The Wiz (1978) : Pas de note vu que je n’ai pas tenu plus d'une demi-heure.
Just tell me what you want (1980) : Pas vu.
Prince of the city (1981) : 7/10. Du très bon boulot dans mon (encore) lointain souvenir. Faudrait que j’y rejette un œil.
Deathtrap (1982) : 5/10. Celui-là il était assez moyen si je me souviens bien. Reeves et Caine sont bon, c’est plaisant à suivre mais cette fantaisie policière en huit-clôt reste très anecdotique au final.
The verdict (1982) : 9/10. Portrait d’un individu au bout du gouffre avec New-York et le système judiciaire américain en toile de fond : Un sujet en or pour Lumet qui signe ici la plus accessible, la plus classique de ses œuvres majeures. Script en acier trempé de David Mamet, prestations magistrales de Paulo Newman et James Mason, réalisation acérée. Du p'tit lait.
Daniel (1983) : Pas vu.
Garbo talks (1984) : 7/10. Un petit Lumet à réévaluer, amusant, chaleureux, émouvant, à l’interprétation impeccable.
Power (1986) : Un Lumet pas très apprécié, mais que j’avais bien aimé à l’époque. Certes un peu convenu dans son discours sur la manipulation politique, un peu schématique au niveau de la démonstration. Mais l’ensemble se suit agréablement comme un bon suspense et les acteurs assurent.
The Morning after (1986) : 7/10. Autre Lumet bien décrié en son temps, et autre Lumet que j’aime bien. Ce n’est pas ce qu’il a fait de plus ambitieux, ni de plus convaincant, mais les dialogues sont enlevés, les acteurs sont bons (même si Jane Fonda en fait peut-être un poil trop en alcoolo). Mineur mais loin d’être désagréable.
Running on empty (1988) : Pas vu.
Family business (1989) : 6/10. Tragi-comédie policière new-yorkaise qui là encore vaut mieux que sa mauvaise réputation et apporte sa petite pierre à l’édifice thématique de Lumet dans sa réflexion sur la notion de justice et son observation des rapports filiaux. Un peu mollasson mais attachant, avec le plaisir de retrouver Dustin Hoffman dans un rôle « normal ».
Q & A (1990) : 8/10. Un grand Lumet. Une nouvelle histoire de la corruption policière, complexe et passionnante, avec quelques grands moments de mise en scène et un Nick Nolte exceptionnel (Armand Assante est pas mal du tout aussi).
A Stranger among us (1992) : 5/10. Suspense prétexte à une plongée dans la communauté juive new-yorkaise. Pas désagréable mais pas très marquant non plus.
Guilty as sin (1993) : Pas vu.
Night falls on Manhattan (1996) : 7/10. A priori tout ce qu’il faut pour faire un grand Lumet, sauf qu’arrivant après Serpico, Le Prince de New-York et Q & A le film, bien que passionnant, donne parfois l’impression d’enfoncer des portes ouvertes. Ceci étant, ça reste quand même tranchant, éloquent, notamment dans sa conclusion, et solidement interprété.
Critical care (1997) : Pas vu.
Gloria (1999) : 5/10. Remake inutile du film de Cassavetes, sabordé par des interprètes principaux peu convaincants. Si le film possède un petit cachet new-yorkais et n’est pas vraiment désagréable à suivre, l’impression générale est au manque d’implication réelle de la part de Lumet.
Strip Search (2004) (TV) : Pas vu.
Find me guilty (2006) : 8/10. Même si je ne suis pas fan de la composition de Vin Diesel, ça reste un très bon Lumet. La mise en scène possède une classe folle et le script est de premier choix (avec des dialogues succulents).
Before the devil knows you’re dead (2007) : 8/10. Autre histoire de braquage en famille, 18 ans après Family business, mais nettement moins drôle. Une grande tragédie, maîtrisée à 110 % côté réalisation. Quant à l’interprétation, si Hoffman crève comme à son habitude l’écran, j’avoue que c’est Ethan Hawke, un acteur que je trouvais un peu fade jusqu’à présent, qui m’a le plus étonné là dedans.
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- Enregistré le : sam. sept. 27, 2008 4:09 pm
- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Top ... à Sidney Lumet
2 angry men (1957) : Classique de chez classique. Non pas les rouages de la justice, mais les rouages des hommes y sont mis a nus. Un chef-d'oeuvre!
Fail-safe (1964) : Vu etant gosse (<10ans), la fin du metrage me hante encore. Malheureusement sorti la meme annee que Doctor Strangelove (sur un sujet similaire), et injustement oublie.
The Anderson Tapes (1971) : Un film de casse, avec un twist (les voyous sont pieges des le debut et donc sont les victimes de leur propres operation). Chronometre et filme au millimetre.
Un modele du genre.
The Offence (1972) : Dvd arrive cette semaine, pas encore l'occasion de voir.
Serpico (1973) : Pas vu depuis belle lurette (en fait depuis avoir vu la serie tele). Tres bon souvenir. Faudrait me le refaire.
Murder on the orient Express (1974) : Revu il y a deux ans. Pas a dire, quand Hollywood nous concotait des histoires avec des casting d'enfer. Nostalgie quand tu nous tiens.
Dog day afternoon (1975) : Mechant film. Lumet nous fait vivre le "Syndrome de Stockholm" de l'interieur et nous fait prendre parti pour les preneurs d'otage. Du grand cinema.
Network (1976) : 7/10. Vu il y a longtemps et au mauvais moment (j'etais gosse). A revoir, car aucun souvenir...
The Wiz (1978) : Vu il y a longtemps et au BON moment (j'etais gosse). Par contre plutot sur que c'est a eviter une fois adulte!
Prince of the city (1981) : Bon souvenir, mais a revoir pour confirmer...
Deathtrap (1982) : Adore. A force de coups de theatres absolument plus credible a partir d'un certain moment, mais tellement "fun".
The verdict (1982) : Lointain souvenir, mais tres bon.
Gloria (1999) : Vu. TRES moyen. Quelle idee de (1) remaker Cassavetes et (2) remplacer LA Rowlands par Sharon Stone.
"Verdict": J'suis un "homme en colere" contre lui-meme, j'ai trop de lacunes sur ce grand real. Une veritable "offence".
Fail-safe (1964) : Vu etant gosse (<10ans), la fin du metrage me hante encore. Malheureusement sorti la meme annee que Doctor Strangelove (sur un sujet similaire), et injustement oublie.

The Anderson Tapes (1971) : Un film de casse, avec un twist (les voyous sont pieges des le debut et donc sont les victimes de leur propres operation). Chronometre et filme au millimetre.
Un modele du genre.

The Offence (1972) : Dvd arrive cette semaine, pas encore l'occasion de voir.

Serpico (1973) : Pas vu depuis belle lurette (en fait depuis avoir vu la serie tele). Tres bon souvenir. Faudrait me le refaire.

Murder on the orient Express (1974) : Revu il y a deux ans. Pas a dire, quand Hollywood nous concotait des histoires avec des casting d'enfer. Nostalgie quand tu nous tiens.

Dog day afternoon (1975) : Mechant film. Lumet nous fait vivre le "Syndrome de Stockholm" de l'interieur et nous fait prendre parti pour les preneurs d'otage. Du grand cinema.

Network (1976) : 7/10. Vu il y a longtemps et au mauvais moment (j'etais gosse). A revoir, car aucun souvenir...

The Wiz (1978) : Vu il y a longtemps et au BON moment (j'etais gosse). Par contre plutot sur que c'est a eviter une fois adulte!

Prince of the city (1981) : Bon souvenir, mais a revoir pour confirmer...

Deathtrap (1982) : Adore. A force de coups de theatres absolument plus credible a partir d'un certain moment, mais tellement "fun".

The verdict (1982) : Lointain souvenir, mais tres bon.

Gloria (1999) : Vu. TRES moyen. Quelle idee de (1) remaker Cassavetes et (2) remplacer LA Rowlands par Sharon Stone.

"Verdict": J'suis un "homme en colere" contre lui-meme, j'ai trop de lacunes sur ce grand real. Une veritable "offence".

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:41 am
Re: Top ... à Sidney Lumet
Ha, Lumet... Quel cinéaste !
12 angry men (1957) : 10/10, une certaine idée du drame parfait, un film qui vous tient du début à la fin...
Fail-safe (1964) : Synthèse du traumatisme atomique de toute une génération, un peu démodé par certaines idées de mise en scène et par son thème. Mais néanmoins, de la politique fiction classique et solide. 7/10
The Offence (1972) : 7/10. Thriller personnel et ambigue de très bonne tenue.
Serpico (1973) : 6/10. Ne m'a pas laissé un énorme souvenir. Agréable, mais pas très impressionnant.
Dog day afternoon (1975) : 7/10, efficace et prenant film de casse, avec un vrai regard personnel sur cette bande de bras cassés qui s'improvisent cambrioleurs.
Prince of the city (1981) : J'adore, le film anti-corruption parfait, intelligent, tendu, prenant. Treat Williams seul contre tous... 9/10
The verdict (1982) : 6/10 souvenir très lointain d'un thriller hollywoodien classique sans plus...
Before the devil knows you’re dead (2007) : 8/10. Un sacré retour en force pour ce film à budget modeste derrière lequel on sent le réalisateur encore parfaitement maître de ses moyens, transcendant un sujet bateau par un regard très personnel.

12 angry men (1957) : 10/10, une certaine idée du drame parfait, un film qui vous tient du début à la fin...
Fail-safe (1964) : Synthèse du traumatisme atomique de toute une génération, un peu démodé par certaines idées de mise en scène et par son thème. Mais néanmoins, de la politique fiction classique et solide. 7/10
The Offence (1972) : 7/10. Thriller personnel et ambigue de très bonne tenue.
Serpico (1973) : 6/10. Ne m'a pas laissé un énorme souvenir. Agréable, mais pas très impressionnant.
Dog day afternoon (1975) : 7/10, efficace et prenant film de casse, avec un vrai regard personnel sur cette bande de bras cassés qui s'improvisent cambrioleurs.
Prince of the city (1981) : J'adore, le film anti-corruption parfait, intelligent, tendu, prenant. Treat Williams seul contre tous... 9/10
The verdict (1982) : 6/10 souvenir très lointain d'un thriller hollywoodien classique sans plus...
Before the devil knows you’re dead (2007) : 8/10. Un sacré retour en force pour ce film à budget modeste derrière lequel on sent le réalisateur encore parfaitement maître de ses moyens, transcendant un sujet bateau par un regard très personnel.
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Re: Top ... à Sidney Lumet
Quelqu'un a vu le film qu'il a fait sur la shoah ?
J'en avais jamais entendu parler jusqu'à tout récemment... et en fait c'est peut-être pour cause, vu qu'il parait que c'est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire sur le sujet
(bon après personne n'est choqué par la Liste de Schindler - à part moi
- donc faut voir
)
J'en avais jamais entendu parler jusqu'à tout récemment... et en fait c'est peut-être pour cause, vu qu'il parait que c'est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire sur le sujet

(bon après personne n'est choqué par la Liste de Schindler - à part moi


Re: Top ... à Sidney Lumet
Concernant "The Offence" quelqu'un connait d'autres éditions que la Uk Optimum apparemment sans sous titres Français ?
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Re: Top ... à Sidney Lumet
Il y a eu une édition MGM, épuisée semble t'il...

Mais le salut viens de Wild Side qui sortira le film pour le 15 septembre(source dvdclassik)!

Mais le salut viens de Wild Side qui sortira le film pour le 15 septembre(source dvdclassik)!
ce film sent aussi bon qu'une bonne chiasse
(C)Superfly
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Re: Top ... à Sidney Lumet
gagnez des dvds de "the offence" grâce à Infernalia et Culturopoing!:
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... poing-2390
http://www.culturopoing.com/Cinema/Conc ... poing-2390
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Re: Top ... à Sidney Lumet
Ah bah voilà ayé a retrouvé le nom grâce à toi !
Très bon film, qui par son côté thriller poussé sors un peu de ce qu'on a l'habitude de voir du bonhomme.
A noté que c'est aussi un des rare films qu'il a fait entièrement en Angleterre (avec The deadly affair).

A noté que c'est aussi un des rare films qu'il a fait entièrement en Angleterre (avec The deadly affair).
Re: Top ... à Sidney Lumet
"The Wiz" annoncé en bluray par Universal pour novembre 2010 aux USA !

