The Forsaken/Les vampires du desert de J.S. Cardone (2001)

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Dragonball
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The Forsaken/Les vampires du desert de J.S. Cardone (2001)

Message par Dragonball »

"The Forsaken/Les vampires du desert"


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Sean, qui travaille à Los Angeles dans une petite société de production cinématographique, n'a pas assez d'argent pour se rendre au mariage de sa soeur en Floride, à l'autre bout du pays. Aussi accepte-t-il de livrer une voiture à Miami, seul moyen pour lui de faire le voyage sans payer. Alors qu'il traverse le Texas, une crevaison l'oblige à passer la nuit dans un motel sinistre, où son sommeil est perturbé par des bruits étranges et inquiétants. Le lendemain matin, il prend un jeune auto-stoppeur, Nick. A la nuit tombée, tous deux font halte dans un petit restaurant. L'attention de Sean est alors attirée par une cliente à l'air complètement hagard...
Source : Cinémovies


Mine de rien, les régions désertiques écrasé par la chaleur sont des endroits que semblent affectionner les vampires autant que leurs plus classiques chateaux transylvaniens.

"Near Dark", la série des "From Dusk til dawn", celle des "Vampires", autant de films de vampires prenant pour cadres les déserts arides du Mexique ou des USA, avec plus ou moins de bonheur.

"The forsaken" (Les abandonnés), traduit de façon assez crétine par "Les Vampires du desert" (Mais bon au moins ça à le mérite d'être clair ! :mrgreen:) s'avère être un mix entre "The Lost Boys" (Pour ses outlaws vampires) et "Vampires" (Pour son trio traqué par un Vampire millénaire).

L'originalité n'est donc pas franchement au rendez vous, et, même si le film s'avère assez soignée, aura bien du mal à rester dans les mémoires.
La faute à un rythme languissant (Pour ne pas dire un peu chiant !) et à des personnages beaucoup trop superficiels, en particulier le héros, prenant tout les événements lui tombant dessus avec un calme tout à son honneur mais pas franchement crédilble. Le film, assez court, souffre d'ailleurs d'ellipses qui laissent à penser que son passage par la table de montage a été plutôt violent !

Reste une théorie sur la naissance des vampires assez orignale (Et qui donne son nom au film), un final westernien assez réjouissant et une fin plutôt sympathique, ouvrant sur une suite qui n'a malheureusement probablement jamais vu le jour.

A découvrir.
ZeitGeist
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Message par ZeitGeist »

Plutôt un bon souvenir pour ma part. Même si comme tu le dis, le film pompe à fond sur vampires et autres noms plus prestigieux. Un film moyen mais très regardable.

12/20
Dedcap
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Message par Dedcap »

J'en ai un assez bon souvenir
Bande son sympa
petit film qui se laisse regarder
6 ou 7 /10
Ded,
What are you waiting for, Christmas?
You wanna dance?
Manolito
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Message par Manolito »

Agréable souvenir de ce petit film sorti en salles, pas original pour deux sous, mais traité efficacement, sérieusement, sans prétention... ce que j'en avais pensé pour tentacules.net :

"Sean est chargé de convoyer une voiture de luxe vers Miami. Mais son voyage va se transformer en cauchemar lorsqu'il va prendre en stop un chasseur de vampires et une jeune fille récemment mordue par une de ses créatures...

Les vampires du désert est un film de J. S. Cardone, un réalisateur assez mal connu. Un seul de ses films est sorti au cinéma en France auparavant : Rock star (1985), qui racontait le succès puis la déchéance d'un groupe de rock. Il avait débuté par The slayer (1982), un slasher apparemment assez anodin. Puis il réalisa diverses oeuvres à petit budget : on le retrouve aux commandes d'un film de science-fiction (Shadowzone (1990)), d'une énigme policière (A climate for killing (1991)), d'une oeuvre d'action (Shadowhunter (1995)...) ou d'un thriller (Sur la route d'Ozona (1998), titre vidéo en France). Le budget de Les vampires du désert est si modeste (5 millions de dollars) qu'on s'étonne même qu'il ne soit pas sorti directement en vidéo en France. On y trouve donc des comédiens débutants, ou n'ayant qu'une carrière assez courte derrière eux, comme Kerr Smith (Destination finale (2000) de James Wong...), Izabella Miko (Coyote girls (2000) de David McNally...) ou le mannequin Phina Oruche.

Les vampires du désert propose encore une relecture contemporaine de la mythologie des vampires. Il s'inscrit dans la lignée d'oeuvres récentes mettant en scène ce style de monstres dans un univers proche d'un western moderne, comme Une nuit en enfer (1996) de Robert Rodriguez et Une nuit en enfer 2, le prix du sang (1999) de Scott Siegel. On pense aussi beaucoup à l'excellent Aux frontières de l'aube (1987) de Kathryn Bigelow, en particulier pour son aspect de road movie nocturne et pour la bande de vampires dénués de tous les oripeaux gothiques habituels.

Mais la structure du récit (deux chasseurs utilisent une jeune fille fraîchement contaminée comme appât) et les destructions des vampires à la lumière du jour font énormément penser à Vampires (1998) de John Carpenter. On remarque encore de très nombreuses autres références à des films de ce réalisateur : le vampire Kit apparaît derrière le dos de son adversaire comme dans Halloween (1978), les ballets des voitures sur les routes nocturnes font penser à Christine (1983), et surtout le début de la dernière attaque rappelle la fusillade d'Assaut (1976).

Le traitement du vampirisme vu sous un angle moderne n'est pas ici d'une grande originalité : comme dans Martin (1977) de George Romero, on fait des allusions à la toxicomanie (alternance de bien-être et d'état de manque...), et le vampirisme se manifeste comme un virus qui rappelle beaucoup le SIDA. Mais on remarque tout de même une petite nouveauté : un cocktail de médicaments permet de repousser la contamination, mais pendant quelques mois seulement, ce qui fait penser à la fois à la trithérapie pour les séropositifs et à l'emploi de la méthadone pour les toxicomanes. Ce film nous propose aussi une variante quand à l'origine des vampires : les premiers vampires seraient des croisés qui auraient vendu leurs âmes au Diable en échange de l'immortalité.

Les vampires du désert est vraiment une bonne surprise. Tourné avec un tout petit budget, il sait néanmoins utiliser à fond chaque recoin de décor disponible (le final...), chaque boulon des deux voitures employées sur le tournage (les excellentes poursuites...) et les superbes extérieurs des parcs naturels américains (qui ne coûtent rien). La réalisation est particulièrement solide et efficace, notamment dans les séquences d'action où sa sécheresse et sa rigueur font merveille. L'interprétation est très adéquate : les vampires sont sexy et inquiétants, tandis les chasseurs sont sympathiques et énergiques. Le plus réussi reste la montée progressive de la tension au cours du récit aussi rigoureux que prenant : de ce point de vue, il faut reconnaître que Les vampires du désert est mieux réussi que le trop inégal Vampires. Notons encore que la photographie nocturne est très belle (et rappelle beaucoup Aux frontières de l'aube, une référence en la matière) et qu'on a droit à de vrais effets gore et à des séquences très cruelles qui participent à la progression éprouvante du suspens (on note une spectaculaire décapitation digne d'Une nuit en enfer).

Certes, les acteurs sont parfois un peu trop cabotin (Kit...) et certains clins d'oeil un peu lourd sur le milieu du cinéma auraient pu nous être épargnés. Du reste, il est vrai que ce film manque un peu d'originalité. Néanmoins, Les vampires du désert prouve qu'une oeuvre cinématographique n'a pas besoin de stars célèbres ou de moyens financiers gigantesques pour construire un récit solide et bien rythmé : en cela, il s'inscrit dans la tradition la plus noble de la série B hollywoodienne. Il reste une agréable surprise que les amateurs de films de vampires auraient tort de négliger à cause d'une sortie trop discrète."
manuma
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Message par manuma »

Souvenir d'un petit film efficace et pas trop mal fait, avec une mignonne blondinette dedans.
comte vonkrolock
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Re: The Forsaken/Les vampires du desert de J.S. Cardone (2001)

Message par comte vonkrolock »

Très bon petit roadmovie qui recycle encore une fois la recette esseulé du mythe du vampire.
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Rien a rajouté a l'efficace critique de Manolito :wink:
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
Snake Plisken Escape from NY
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