synopsis par Allociné :
"Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke..."
Pour son 11ème film, le Maître nous pond encore une fois un pur chef d'œuvre. Cette histoire s'adresse surtout aux enfants, le précédent (le château ambulant) ayant des préoccupations un peu trop adultes, mais que les adultes ne s'inquiètent pas, ils ne resteront pas de marbre. Car on y retrouve les mêmes thèmes, invariables, communs à Totoro et Chihiro : l'enfance et la responsabilité, la fin de l'insouciance, la peur du futur et ses moyens de la surmonter, l'amour... enfin bref tout ce qui nous ravit dans les films des studios Ghibli. Ponyo a de grandes similitudes avec certaines oeuvres précédentes, les personnages vous sembleront familiers (Ponyo ressemble à Mei, Sosuke à Kanta, les grand-mères ont des faux-airs de Sophie...) mais non, il ne s'agit pas d'une variation sur un même thème. Et la musique de Joe Hisaichi, forcément.
Les dessins vous paraîtront bizarres, pas totalement nets, un peu comme s'ils avaient été colorisés mais pas finalisés... pendant quelques secondes seulement, car les couleurs pastel utilisées vous sauteront littéralement à la gueule, faisant des scènes autant de petits tableaux naïfs que l'on aurait envie de mettre au mur chez soi. Et l'animation 2D des personnages atteint des sommets dans la fluidité des mouvements.
Bref, c'est un ravissement complet du début à la fin. Et, j'en demande pardon aux puristes, je l'ai vu en VF... les voixchoisies avec soin passent parfaitement !
Donc, si ce n'est pas déjà fait, Duncan Idaho vous dit "allez-y"
