Mutants - David Morley (2008)

[Dragonball]

Désolé d'avoir mal orthographié ton nom, j'essaierai de retenir correctement celui ci lors de ta prochaine chronique !

[Eric DKN]

Non, non, je blaguais. Tu n'as pas écorché mon nom. Je t'en remercie. L'Arménie te remercie aussi...

Quant à ma prochaine chronique, donne moi encore un peu de temps (tu fais du "coaching management" pour le chef toi, c'est pas possible !!)...

[Dragonball]

Non, non, je blaguais. Tu n'as pas écorché mon nom. Je t'en remercie. L'Arménie te remercie aussi...

Quant à ma prochaine chronique, donne moi encore un peu de temps (tu fais du "coaching management" pour le chef toi, c'est pas possible !!)...

Ah, non, mais si on veut m'engager pour fouetter des chroniqueurs si je suis d'accord !

Hum, blague à part, j'avoue qu'aujourd'hui, j'ai du mal à visualiser comment traduire le sentiment d'urgence et d'affollement au cinéma autrement que par le style actuel, donc, en gros, un montage très cut et un caméra pas franchement stable !

Il me semble que Steven Spielberg est à l'origine de ce style (Il est vrai aujourd'hui imité par à peu près tout le monde ! ) avec la séquence du débarquement de "Saving private Ryan" (J'en ai plus trop de souvenir mais la séquence m'avait à l'époque litteralement clouer sur mon fauteuil !) et sans vouloir faire trop dévier ce thread sur un plan technique, j'aimerai tout de même qu'on me rappel quels types de séquences avaient, par le passé, réussis à traduire la peur et l'emballement de manière aussi impressionnante et sensitive ?

[Superwonderscope]

j'avoue qu'aujourd'hui, j'ai du mal à visualiser comment traduire le sentiment d'urgence et d'affollement au cinéma autrement que par le style actuel, donc, en gros, un montage très cut et un caméra pas franchement stable !

Lorsque je vois la scène de la poursuite au ralenti dans Fury de De palma, j'assiste à un sentiment d'urgence et d'affolement (tout du moins que je ressens comme tel, avec la création d'une notion de suspense qui était à mes yeux inédite). La marque d'un (très) grand.

[Eric DKN]

C'est clair que la scène d'ouverture du Soldat Ryan est à la base de cette "mode" d'écriture visuelle. Juste avant Ryan, il y avait The Blade de Tsui Hark qui anticipait cette mode avec son film de sabre caméra au poing... Mais la base de la base de ça, ça reste l'impression "documentaire" donnée à la scène de fiction. Ca ne date pas d'hier... Tiens, ça mériterait un thread pour endiguer le HS sur ce pauvre Mutants.

[Dragonball]

Ah oui, "The Blade", ouh là là, quelle énergie !

Quand à la scène de "Fury", en effet, très bon contre exemple, même si je pense que la puissance de la scène provient surtout du fait que l'on sens pertinement au moment même ou celle ci se déroule, que l'issue va en être dramatique ! (Enfin bon, celà est due aussi à la technique de De Palma évidement !)

Sinon, en effet, il faudrait un thread à lui tout seul pour parler de ce genre de choses !

Madxav ?

[crashnapalm]

j'aimerai tout de même qu'on me rappel quels types de séquences avaient, par le passé, réussis à traduire la peur et l'emballement de manière aussi impressionnante et sensitive ?

Je pense aussi aux séquences d'attaque de zombis dans "28 jours plus tard". Et pour remettre une couche niveau technique! lorsqu'on parle des sequences du "soldat Ryan" ou de "28 jours plus tard" je pense surtout (au delà de la caméra au poing!) à l'utilisation du shutter (l'obturateur) qui permet de créer un véritable style! (ça supprime le flou de bougé!)

[Manolito]

L'utilisation de l'obturateur rapide (que je trouve personnellement insupportable, mais bon, il y en a relativement peu dans "Mutants") a surtout été popularisé par "Gladiator", plus pour le pire que le meilleur hélas. Quant au cinéma d'action filmé caméra à l'épaule, à l'arrache dans un style très documentaire, il me semble que "Croix de fer" de Peckinpah se pose là et que le sieur Spielberg a du y jeter un oeil avant de faire son "Soldat Ryan"...

[DPG]

Le problème, c'est surtout que de nos jours, le style "caméra à l'epaule" sert surtout à justifier tout et n'importe quoi et est utilisé n'importe comment. On peut très bien cadrer et filmer de cette façon sans bouger dans tous les sens et en gardant un truc très compréhensif. Mais c'est, helas, trop rarement le cas et on est passé du style "filmage caméra à l'epaule" à un style "filmage très mauvais caméra à l'épaule d'un incompetent"

[Superwonderscope]

Pour Mutants, c'est la déconfiture. 6 000 entrée sur les 9 salles Paris Périphérie, dont 1 800 au seul Orient Express...

[crashnapalm]

dis moi Superwonderscope tu trouves ou ces données??

[Zecreep]

Ce pauvre Mutants a fait je crois 11.000 entrées sur toute la France. Cela ne laisse rien augurer de bon pour Vertige, La horde et La meute !

[Superwonderscope]

14 555 entrées France au final (dont près de 9 000 sur la Paris/RP), avec un bouche a oreille presqu'aussi catastrophique qu'Humains (-70% entre la première et la seconde semaine).
En effet, la nouvelle salve de "films de genre" français qui arrive pour la fin de l'année aura fort à faire afin de changer l'état d'esprit des spectateurs français...

[Superfly]

Ça ne changera rien. Sinon se serait fait depuis longtemps Pauvre cinéma de genre qu'on espère voir sortir depuis 40 ans.

[crashnapalm]

14 555 entrées France au final (dont près de 9 000 sur la Paris/RP), avec un bouche a oreille presqu'aussi catastrophique qu'Humains (-70% entre la première et la seconde semaine).
En effet, la nouvelle salve de "films de genre" français qui arrive pour la fin de l'année aura fort à faire afin de changer l'état d'esprit des spectateurs français...

Dis moi Superwonderscope tu sors d'ou toutes ses statistiques? ça m'interesse! Je trouves ça bien sympa!