Embrayant direcetement sur la fin du 2 (qui causa visiblement moult troubles à la horde de trekkies), le film se concentre donc sur la recherche de Spock sur la Planète Genesis. Hélas! Des Klingons passant dans le coin voudraient bien ce petit bijou de technologie. Et tout le monde se retrouve sur Genesis pour une bataille homérique (ou presque).
Vu au cinéma en 1984, je n'en avais aucun souvenir, si ce n'est le visuel. il est, une fois de plus, splendide, il faut le reconnaitre.
Cote scénario, hmmm, c'est l'impression d'un épisode étendu qui demeure. Si on admet que les scénaristes ont du sacrément se creuser le ciboulot pour le personnage de Spock vis a vis de la fin du 2, il reste passanblement anecdotique. Sans compter le final un peu ridicule et cheap sur Vulcan.
Le point fort est d'avoir rendu chaque personnage plus humain, plus fragile que dans le reste de la série. Le rythme est bien maintenu (très peu de temps morts mais quand ils sont là -sur genesis notamment- ça plombe) et un retour d'un humour bienvenu qui fait défaut au 2. Il préfigure le travail que Nimoy accomplira sur le 4eme volet.
Christopher Lloyd en fait un peu trop dans le role du méchant Klingon qu'il en devient cartoonesque. c'est dommage et ça décrédibilise le propos.
genesis est...cheap, je sais pas comment le dire autrement. Ca ressemble à un grand garage de la paramount maquillé en foret vierge. Pas crédible et ça ne tient pas la route pour une seule et meme planète.
Un chouia inférieur au deuxième opus, mais qui ne laisse pas le spectateur s'ennuyer ( + le son sur le Z2 est imparable! Totalement enveloppé par le son, la musique, les effets dans tous les sens. La copie présentée en 16/9 est aussi de toute beauté.lumineuse, faisant la partbelle aux couleurs franches. Vraiment bien!
PS : James Horner est une belle canaille! Il avait repiqué (déjà) des mesures entières de Brainstorm pour les refourguer ici. Et le cote tonitruant de la trame sonore d'Aliens qu'il pondre deux ans plus tard estdjà présent ici, par paquets de sonorités et de mesures. Quel vieux grigou et quel bandit!
souvenir enchanteur d'un spectacle totale. La découverte du II a été quand même un sacrée choc par la suite.
