L'intertexte romantique est évidemment prégnant ici et justifie le casting. Le comédien principal bénéficie d'une réputation encline à soutenir les thèmes développés par "The Wrestler". Sa prestation dans "Barfly" préfigure d'ailleurs un rôle peut-être moins "romantique" qu'il n'y paraît (Certes idéalisée, la singularité du personnage trouve matière à s'exprimer non par le biais de l'art classique mais à travers des combats. Certes spectaculaires, ces derniers ne suscitent pas l'admiration parfois démesurée que l'Occident accorde au travail poétique, scripturaire, pictural, ect...).rusty james a écrit : j'avais l'impression que dans ce film on tirait bien au contraire plus vers un constat romantique justement, idéalisé (à l'opposé a priori des petits gars de la pleiade), enveloppant la mort dans de faux apparats. Il met en scène sa mort mais çà ne fait pas oublier pour moi qu'il fuit la vie et se suicide...
De même, tu octroies à notre héros une compréhension du monde équivalente à la tienne. Je ne crois pas que le protagoniste apprécie le Ring comme l'espace de l'illusion, du rêve mais davantage comme sa réalité. Nulle ruse "intellectuelle" ici, point de parade puisque Randy souffre vraiment, dans sa chair, lors des assauts. Comme le dit justement ZombiGirl, le catcheur ne peut que s'accomplir en ce lieu, le monde "extérieur" ne possédant aucune assise pour lui. En ce sens, le métrage ne nous compte pas une fuite (il n'a plus rien à fuir) mais une quête réussie.
"Buvez!", telle est la réponse offerte par l'Oracle au plus épicurien de nos personnages, Pantagruel lorsqu'il s'interroge quant à donner un sens à l'existence (Cinquième Livre);rusty james a écrit : PS: ah oui et je bois trop de bière pour être épicurien, malheureusement![]()