Faut voir également comment Tarentino montre ses limites dans une interminable scène de cave dans laquelle il se parodie éhontément et dont on sait dès le début comme elle va finir. On attend... on a ce que l'on a attendu, et rebelotte pour la scène suivante. comme ça jusqu'à la fin.
Quant au cinéma dans lequel se joue le "drame final", "Faubourg 36" est carrément dépassé ! La description de la France, le casting français et sa direction d'acteurs est pitoyable. C'est la cata ! Mélanie Laurent n'a aucune présence, et Jean-Jacques Ido en projectionniste black semble sortir d'un Rohmer. C'est n'importe quoi.

Bizarrement je ne m'y suis pas vraiment ennuyé (content d'avoir ré-entendu la musique du dernier train de Katanga de Loussier). Juste l'impression d'être resté dans un tunnel durant 2h30.
Mouais...