
Parfois repertorié sous le titre Perversions SS, Liebes lager reprend les grandes lignes des SS movies d'alors.
Gicca Ralli caché sous le pseudo de Vincent Thomas nous plonge d'entrée dans un camp de la mort où est retenu un groupe de detenues qui vont être les jouets sexuels et instruments de torture d'officiers SS sadiques..
Rien de surprenant donc et ce sont alors 103 minutes de sex and sadism qui vont alors suivre sous nos yeux emerveillés. Le camp transformé en bordel va être le terrain privilégié des fantasmes les plus macabres des officiers jusqu'à ce que les prisonnières se revoltent et les massacrent dans la plus pure tradition du genre.
Interessant narré ainsi, Liber lager l'est un moins à l'écran tant l'interprétation est approximative et surjouée, désarmorcant ainsi toute l'horreur du film, le rendant presque comique et brisant ainsi des situations qui au départ auraient pu être particulièrement atroces. Le rire l'emporte comme il l'emportait dans Horreur nazies mais l'amateur d'atrocités SS aura son compte ainsi que le vilain petit voyeuriste.

Quasiment nues tout au long du metrage, les détenues, la fesse lourde et le sein boutonneux, rapellant les detenues des Deportées de la section speciale SS du specialiste du thon adipeux Rino Di silvestro

Pour le reste on retrouve les inevitables orgies de champagne, la traditionelle visite intime avec ici doigtage détaillé avant la douche commune sans oublier les interminables ébats saphiques plutot torrides ici avec jeux de langues et jeux d'anus sur dégustation de chattes en émoi..
Tout cela se terminera par la révolte des prisonnières et 3 fusils face à leurs bourreaux et chose peu courante par l'annonce de la mort d'Hitler.. ce qui rapellera à l'amateur le final des Nuits rouges de la Gestapo où on annoncait la défaite allemande aprés une nuit de débauche et de sadisme.
Lieber lager se hisse entre la pauvreté d'un Horreurs nazies et le coté maladif de Camp 5 enfer de femmes ou KZ9 Camp d'extermination pour les viols et le coté sadique mais mixé involontairement comique façon Mattei et son Hotel privé pour SS.
La version hard propose d'innombrables inserts X qui ravira les amoureux de pénis en action et de cavernes humides offertes.
Au générique on retrouvera un lot de joyeuses garces toute amateur dont la Stauffenberg, la Fischer, la Johansson ou la Gunding, gretchen ouvertes affriolantes et O plaisir un casting masculin d'habitués du cinéma de genre: Luciano Pigozzi, Anthony Freeman, Karl Koening ou Red Ascott..
Mais on reperera surtout en officier SS aimant se faire masturber

Liebes lager demeure un des films les plus obscurs du genre, un nazi movie de niveau assez moyen gaché par son comique qu'on souhaite involontaire et surtout est à ce jour une méga rareté, veritable tréfle à quatre feuilles sur lequel je vous dis tout demain.
Pendant que les boeufs regardent le foot, Eric sait ce qu'il va regarder!

Le corbeau qui tricote a l'envers a l'endroit en violant les mouches!
