Spoiler : :
Peut-être parce que c'est l'origine du drame qu'elle vit? On nous montre clairement qu'elle remarque que son fils monte sur la table pendant qu'ils font l'amour. Pourtant elle préfère ne pas intervenir pour profiter de son plaisir.
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Cosmodog a écrit :D'une manière plus générale, le lien entre la perte de l'enfant, le deuil et la représentation maléfique de la femme m'échappe, sauf à considérer la folie seule comme explication du délire de C Gainsbourg. Mais dans ce cas, toute la première partie du film est inutile. L'excision représente quoi exactement ? Un sentiment de culpabilité ? Coupable de quoi ? L'unité de l'ensemble m'échappe vraiment.
ZombiGirl a écrit :Spoiler : :
Bonjour, interessante théorie,ZombiGirl a écrit :Cosmodog a écrit :D'une manière plus générale, le lien entre la perte de l'enfant, le deuil et la représentation maléfique de la femme m'échappe, sauf à considérer la folie seule comme explication du délire de C Gainsbourg. Mais dans ce cas, toute la première partie du film est inutile. L'excision représente quoi exactement ? Un sentiment de culpabilité ? Coupable de quoi ? L'unité de l'ensemble m'échappe vraiment.Spoiler : :
Je tombe globalement d’accord avec cette lecture psychanalytique d’un film qui en comprend maintes autres. D’où des interrogations, à mon avis, très légitimes. À ce titre, la complexité du métrage ne repose exclusivement sur une intrigue fort épurée, sur la psychologie de personnages extrêmement fouillée ni même sur l’abondance des symboles mais davantage sur l’enchevêtrement presque monstrueux desdites perspectives d’approche. Leur mise en relation explique naturellement l’ambiguité foncière d’un parti pris omniprésent dans l’oeuvre du cinéaste. Beaucoup ont salué - à juste titre - l’extraordinaire performance de Charlotte Gainsbourg souvent au détriment d’un partenaire dont le regard épouse (et en cela explique) davantage celui de l’artiste et, de ce fait, induit un point de vue pareillement fondamental. Ainsi, l’exposition de la psychose féminine reflète évidemment le désarroi d’un homme aux prises de fantasmes aussi vertigineux (la femme perçue comme microcosme du Grand Tout) que contradictoires (fameuse ambivalence de la madone et de la putain), porté à sacrifier l’objet de ses tourments dans une simple cabane ou/et sur l’autel du septième art.Superwonderscope a écrit :ZombiGirl a écrit :Spoiler : :
100% raccord avec ta vision de(s) scène(s)
Je ne peux dire mieuxManolito a écrit : Toujours manipulateur et farceur, toujours cruel, parfois grotesque, mais aussi cohérent et sincère ; car il y a quelque chose qui passe dans ces films de vraiment profond, qui nous frappe dans le ventre en profondeur. C'est sans doute cela le paradoxe de Von Trier, cette combinaison de manipulation/sincérité étonnante.
Tout comme moi... Fallait être dans un "centre" pour pouvoir le voir... Dans la cambrousse, il ne passait pas...MadXav a écrit :Voilà qui va me donner l'occasion de me rattrapper, ayant loupé le film à sa sortie en salles...