Je ne suis pas le dernier à pester contre tous ces parasites qui nous cassent les oreilles avec leurs paquets de bouffe, leurs bruits de canettes et comme sws, je me pose la même question: putain, ils ne sont pas capables de s'arrêter de bouffer ou de boire pendant deux heures?! Ca me donne une image assez calamiteuse des êtres humains, des êtres humains qui réduisent d'eux-même leur propre condition à leur seul estomac et la seule nourriture trouvant grâce à leurs yeux étant celle qui va leur remplir la panse jusqu'à en crever. Ca me donne l'impression que les salles de cinéma sont devenues le lieu symbolique de ce que décrivait Ferreri dans "La grande bouffe". A quand l'un de ces êtres immondes mourant gavé jusqu'à la gorge en abandonnant un long pet aigü dans une salle de cinéma? J'en suis presqu'écoeuré.
Ca me rappelle ce topic d'ailleurs:
http://www.devildead.com/forum/viewtopi ... =3&t=19322
Superfly se demande si on en n'en est pas à la limite de stresser avant d'aller voir un film. Si je n'en suis pas à être pris d'une angoisse abominable avant de me rendre au ciné, je me prends toujours à espérer qu'il n'y aura pas de perturbateurs.
Mais
Et comme certains qui ont commenté les articles sur les "affaires UGC", je me pose la question de savoir sur quelles bases juridiques se fonde ses interventions policières.
D'un côté, on a intervention de la police parce qu'une gamine de moins de 3 ans était dans la salle et cela en vertu d'une ordonnance préfectorale du 1er janvier 1927... mais qui en réalité serait abrogée. cf.
http://www.rue89.com/2010/02/15/la-poli ... mmentaires
Mais il faut quand même avouer que sur ce cas l'article de Rue89 n'est pas des plus clairs. Personnellement, je trouve d'ailleurs que les articles de ce site sont de plus en plus mal écrits.
D'un autre côté, on a des histoires de clients qui refusent de se débarasser de leur canette de coca ou de leur panier de bouffe parce qu'ils n'ont pas été achetés au sein même de l'entreprise dont le règlement interdit toute intrusion d'éléments graisseux et sucrés s'ils n'ont pas été achetés en son sein. Il s'agit donc d'un règlement privé d'une entreprise privée et je ne vois pas sur quoi se base la police pour accepter d'intervenir. Où est l'infraction pénale? Où est le trouble ou le risque de trouble à l'ordre public?
A mes yeux, et selon ce que je peux lire sur ces histoires, nulle part. Il n'y a qu'une entreprise privée qui fait intervenir la police parce que des clients n'ont pas débourser quelques euros supplémentaires dans ses caisses.
Et ça me gêne car le boulot de la police, ce n'est pas de défendre le règlement intérieur d'une entreprise.