Oui Dragonball, tu as très bien compris mon propos.
Pour en revenir à l'affaire coca-cola, ce que je disais, c'est que UGC n'avait certainement pas appelé les flics pour dire que la personne rentrait avec un produit qui ne leur appartenait pas, mais que la personne était folle de rage et les insultait et qu'il fallait intervenir.
De mon côté, je trouve qu'il y a de quoi se trouver con (et même s'indigner) lorsque tu arrives au cinéma avec ta canette et qu'on te demande de gicler ou de la laisser dehors, sous ce simple prétexte que tu ne bois pas UGC. Aller au cinoche, c'est souvent planifier une sortie, se faire plaisir, et aussi dépenser sa thune pour le cinéma dans lequel on va.
Du coup, je spécule un peu, mais il n'est pas trop difficile d'imaginer comment le ton a du monter des deux côtés. Entre une femme qui ne veut pas se plier au règlement et de l'autre côté un ou plusieurs petits chefaillons ne prenant quant à eux certainement que peu de gants pour assoir leur petite autorité. ("Nous sommes les maîtres bord", "Abdiquez sans faire d'histoire sinon on appelle la police, et inutile de se perdre en discussions").
Dans ces cas là, ça dégénère la plupart du temps. Autant le directeur du cinéma (qui doit être mature tout de même) au même titre que la femme. Mais c'est souvent inélulectable, surtout quand certains savent qu'ils ont l'autorité avec eux.
Une dernière petite anecdote toute récente, me concernant (Oui je sais, je vous soule à vous raconter ma vie, mais bon, moi, je me base sur ce que je vois, sur ce que je vis, et pourtant j'ai tout d'un type ordinaire pour ne pas dire banal).
Je rentre de Seine saint Denis en Bus, un dimanche, avec ma femme et mon fils de 6 ans. Et bon voilà, j'oublie de composter mon ticket. J'arrive à Bagnolet, terminus tout le monde descend sauf que il faisait beau ce jour là et hop : Merde contôleurs !
Devant moi, ils laissent descendre avec un petit sourire charmeur et entendu deux jolies petites nénettes, n'ayant aucun titre de transport ni aucune justification à donner par rapport à cela. Ma femme descend, etc etc... et on arrive à deux rebeuh (qui se sont avérés ensuite très sympas et surtout pas agressifs pour un sou, loin des images d'épinal de banlieue) puis à moi qui était avec mon fils.
Et bien j'ai eu beau expliquer la situation, montrer mon carnet de ticket que dalle ! ("ce n'est pas notre problème, vous êtes en infraction !". Les rebeuhs comme d'autres gens ont beau eu protester pour défendre mon cas, dire que le bus était en avance, que j'avais du monter dans le bus en courant et m'occuper de mon gamin surexcité tout le trajet. Ben non, ça les as énervé. Du coup, je n'ai même pas eu le temps de payer ce qu'il me demandaient qu'ils m'ont enfermé dans le bus avec mon fils (qui avait son ticket poinçonné) et malgré que tout le monde leur dise que la maman attendait dehors en tapant à la fenêtre. Il n'ont jamais voulu le laisser descendre, arguant que je ferai des histoires sinon, et qu'ils allaient appeler les flics. Je les ai pris au mot, ils ont alors, au bout d'1/4h, laissé descendre mon fils !
Ensuite, j'ai voulu mettre comme c'est permis, les observations que j'avais à faire sur la séquestration à même le P.V. Ils me l'ont arraché des mains, ont vite coché :"N'a pas voulu signer" et l'ont jeter par terre ! Re :
De là, je suis aller déposer immédiatement une plainte au commissariat et la saisine du film prouvant mes dires (caméra dans le bus montrant l'enfermement de mon fils et son traumatisme à ce moment là).
La plainte suit son cours... et j'apprends quoi ? Alors que la saisine du film a été faite en bonne et due forme et dans les délais, le film a été miraculeusement égaré alors que la ratp est dans ce cas obligée de les garder 48 heures, même un peu plus.
Bizarrement, lorqu'un agent est agressé, le film n'est jamais égaré...
bref, ce recours systématique aux flics, cette façon autoritaire de faire, ces manières de voyous de procéder par des gens censés être assermentés, m'écoeure !
C'est pourquoi je reste fosse-sceptique sur tout cela. ça fait beaucoup trop de choses, je trouve que les temps sont malsains (bon bien sur on pourra me rétorquer que dans d'autres décennies également!), et si les médias prennent souvent les gens pour des cons (là, je rejoins tout à fait MadXav), en contre-partie, on pousse souvent non seulement à la faute (combien de fois ai-je vu des flics mal parler à des jeunes jusqu'à temps que ceux-ci les insultent en retour pour se faire embarquer pour outrage !

). Bref, je ne veux pas donner de circonstances atténuantes à certains plus qu'à d'autres, mais je trouve que l'on pousse de plus en plus au vice. L'insécurité à quant à elle le dos large et certains se permettent de dire ou de faire ce qu'ils n'auraient même pas oser il y a encore 10 ans.
Pour moi le ver est dans la pomme !
edit : je vois que superfly a posté entre-temps. Mais voilà, il s'agit encore de parole contre parole. On devrait croire la dame du cinéma mais pas l'autre. Perso, je n'ai finalement aucun avis sur cette affaire. (dit-il après 70 lignes !

)
La femme prise en faute a t-elle écopée d'une amende ?