mallox a écrit :Terrifiant. Même Zéro de conduite de Vigo est 10 fois plus puissant et même subtile. Rendez nous IF... !
Cela dit, on a le droit d'aimer Zéro de conduite, If... et Dead Poets Society, sans les opposer.
Le professeur Keating leur apprend à devenir adulte, c'est à dire penser par eux mêmes.
Monter sur une table, au delà du rappel à l'exercice et du symbole, c'est un geste de contestation et de rébellion extrêmement saisissant dans le contexte social oppressant du film.
Ici, c'est prendre le risque de devenir adulte pour de bon (la mission première de l'éducation), et d'en assumer les conséquences.
Le film traduit bien l'ambiance scolaire, assez studieuse à travers les saisons d'automne et d'hiver. L'histoire sentimentale est chouette, car le gars part de loin : la fille a un copain, disons plutôt un sacré gaillard qui joue dans l'équipe de Foot US du coin. Faut y croire ! Chapeau.
Keating n'oppose pas les métiers intellectuels ou artistiques aux autres. Il le dit bien : la littérature, ça sert à... draguer... et à
mieux vivre.
Deux films plutôt sympa ont été inspirés par Dead Poets Society : Heaven Helps Us (connu aussi sous le nom de Catholic Boys) de Michael Dinner, et White Squall (Lame de fond) de Ridley Scott, dont la fin, maladroite, tente de retrouver la recette de la fin du Dead Poets Society...
Personnellement, le film m'a fait découvrir les transcendantalistes. Ce n'est pas une mauvaise chose.
Mon 1000ème post 