En fait, dans les Bronson et Eastwood, j'aurais tendance a dire que la "morale" est presente, mais elle ne tient pas la route face a une analyse plus critique. La "morale" est sauve parce que justement Bronson et Eastwood flingue l'enflure a la fin. C'est l'idee (simpliste) que la police / justice (ici; representee par Bronson / Eastwood) capture toujours son homme! Pour que, oui, le pekin (ou spectateur) dorme la nuit. C'est juste du cinoche, plus "mechant", mais du "cinoche". A Hollywood, les histoires d'amour finissent bien, les polars finissent par voir la justice triompher, etc.
Saw me pose beaucoup de problemes par contre; d'abord inherent au contenu narratif des films. P.ex. j'ai vu dans le desordre, le 1, le 4, le 2, le 3 et le 5, est le saut initial du premier au 4eme opus demontre deux concepts completement differents.
Dans le premier, un "justicier" (pas sur que ce soit le terme le plus approprie) s'attaque a des gens qui ont des dettes plus "morales", voire des problemes de "conscience"; la societe des hommes les a blanchi, et si je me rappelle, en tant que spectateur, au final on s'identifie assez a eux. Dans le 4eme volet; l'identification est impossible! Violeurs, tabasseurs de femmes, pedophiles, bref les des sont "pipes". En tant que spectateurs on se f.. de ce qui va leur arriver! Bref, les pouces montrent vers le bas...
A ce niveau-la, ce qui me choquerait avec les Saw, ce n'est pas l'horreur, qui est "over-the-top", oui, mais la sorte de "morale(?)" completement reac' ou la question n'est plus "pour ou contre la peine de mort?", mais "on l'etripe, l'ecartele, le desosse ou le castre?" D'ou une forte impression de "monde de m..." a la fin de chaque episode que j'ai vu...
Ajoutez en plus, les monologues lourdingues et sentencieux de Jigsaw, au moins Jason, il charcle en fermant sa g...

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.