Swashbuckler - James Goldstone (1976)

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Superwonderscope
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Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Superwonderscope »

Dans ma quête effrénée de trouver un film décent dans la filmographie de James Goldstone (Rollercoaster, le jour de la fin du monde), je me suis donc attaqué à Swashbuckler (VF : le Pirate des caraïbes).
Produit par Jennings Lang (la série des Airport, entre autres), ce fut une tentative de remettre au gout du jour le film de Pirates.

Image

Avec Robert Shaw dans le role d'un pirate qui combat un tyran (Peter Boyle) sur l'iLe de la Jamaïque au 18e siècle. il est aidé par cela par le fille d'un juge emprisonné injustement (Genevieve Bujold) et de sa bande de joyeux pirates (dont James Earl Jones, qui échappe à un lynchage).

Bon ben c'est encore raté. Il y a un léger mieux par rapport à Rollercoaster et au Jour de la Fin du Monde. Un budget là aussi assez aisé, mais un scénario relativement peu intéressant et un beau gachis des acteurs en place. Swashbuckler tente l'hommage aux films d'antan mais Robert Shaw n'est pas Errol Flynn ou Burt Lancaster (on pense irrémédiablement au Corsaire Rouge). Peu à l'aise, il n'a d'ailleurs pas grand chose à faire dans le film si ce n'est grimacer, donner des coups d'épée et.... et c'est tout. Heureusement qu'il y a les échanges avec James Earl Jones: le couple d'acteurs semble parfois s'mauser seul dans son coin au détriment du reste. Geneviève BUjold a aussi peu de chose à faire hormis se créper le chignon une fois, jouer la belle en perdition et finir avec le héros.

Du côté des méchants, Peter Boyle (habillé tout en noir, aucas où on aurait pas compris) n'a pas beaucoup à se forcer. Il joue un homme cruel, injuste, méchant, vicieux et qui fait mumuse dans sa baignoire avec un jeune homme (ben voyons). D'ailleurs, au final, lui et Geneviève Bujold se jettent des insultes à la tête et c'est Genevieve qui gagne en lui lançant "...pédéraste!" dans un ton sentencieux. La méchante! D'autant plus que le jeune homme en question est cruel lui aussi (quitte à, hein) avec ses longs faux-ongles d'acier pointus (qu'il finit par se planter dans le ventre, l'idiote). Dans la grande tradition hollywoodienne du méchant pédé vicieux jusqu'à la moelle. En outre, Beau Bridges - pas encore ventripotent, est assez ridicule dans le role de l'éternel énervé.

Le personnage le plus intéressant demeure celui joué par Anjelica Huston (qui préfigure son interprétation de Morticia Addams, d'ailleurs). Le visage blanc, longs cheveux noirs, elle ne dit pas un mot du film et observe les événements d'un regard amusé : représentation de la mort qui rode? Elle finit le film à la tête d'un carrosse noir qui emporte un cadavre au loin. Dommage que le film ne soit pas audiapason de ce role.

Très belle scène d'ouverture qui laisse espérer un film du même acabit mais non, ce ne sera pas le cas! Quelques scènes d'actions que viennent relier un semblant d'histoire. Le bateau des pirates est quasi invisible durant le long du film. Pas d'abordage ou autre scènes maritimes, uniquement un plan de générique filmé de puis un hélicoptère (que Goldstone semble décidément apprécier!). Des scènes de bagarre plaquées sur la narration histoire de dynamiser un récit un peu anémique. je n'ai pas vraiment été impressionné par les scènes de batailles à l'épée, par contre, même le duel final m'a laissé de glace. Dialogues savoureux dans la bouche des méchants, mais inintéressants pour le reste. Même la scène d'explosion parait un peu ratée...

On ne s'ennuie cependant pas vraiment, car le ton est à celui de la comédie, du clin d'oeil permanent, doublé d'un rythme plaisant. Mais le film oscille entre le film de pirate à l'ancienne, avec une scène de fesse, des images d'hommes torturés, beaucoup de morts...ce qui est assez curieux, comme si le réalisateur ne savait pas choisir quel chemin suivre. Et la fin du film semble brutale, comme s'il manquait quelque chose? On sent comme un remontage à la hussarde...

En tous cas, le film remporta un joli flop à sa sortie et sombra un peu dans l'oubli.

Pas de regret quant à la vision du film, mais Goldstone n'est pas un réalisateur franchement original et qui n'arrive jamais à imprimer une patte quelconque. le spectacle n'est pas déshonorant mais il demeure strictement sans aucun intérêt. Dans le genre revival, je préfère largement Cutthroat Island qui déménage 100 fois plus!

Je sauverai la partition orchestrale de John Addison, pleine de richesse sonore et thématique, d'envolées du plus bel effet. Le thème principal est absolument magnifique et qui appelle à l'aventure! (comme quoi Goldstone a bien fait de se débarrasser temporairement de Schiffrin sur ce coup-là).

DVD Z1
2.35:1 . 1H41. 16/9 et mono anglais sur deux canaux.
Making of d'époque.
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par manuma »

Superwonderscope a écrit :Je sauverai la partition orchestrale de John Addison, pleine de richesse sonore et thématique, d'envolées du plus bel effet. Le thème principal est absolument magnifique et qui appelle à l'aventure! (comme quoi Goldstone a bien fait de se débarrasser temporairement de Schiffrin sur ce coup-là).
Faudra que j'écoute ça. J'ai le CD, édité l'an passé chez Intrada, depuis plusieurs mois à la maison et je ne l'ai toujours pas ouvert.

Concernant Goldstone, je suis peut-être à côté de la plaque parce que je cause là de titres que je n'ai pas vu. Mais il me semble que pour trouver des choses un peu plus pertinentes dans sa filmo il faille davantage se tourner vers ses films du début des années 70 - pour la plupart inédits chez nous - ou ses travaux télé que vers ses grosses productions de la seconde moitié des années 70. Et encore que dans cette seconde catégorie il y a sans doute pas mal de rebut aussi (j'ai par exemple souvenir d'un mélo avec Jaclyn Smith intitulé Sentimental journey - Le Chemin du bonheur en VF - effroyablement mauvais)
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par arioch »

J'avais découvert le film en Laserdisc il y a pas mal de temps. Une grosse déception. Le métrage semble être tiraillé avec un aspect parodique et second degré (voir la séquence du bain avec le petit bateau) qui a bien du mal à se concilier avec l'aventure surtout que, dans mon souvenir en tout cas, le film parait pauvre et ne propose pas vraiment le même faste que les films de pirates d'antan.
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par bluesoul »

Est-ce que c'est le film ou le hero avait un side-kick muet? Je crois aussi me rappeller d'une chute de charrette d'une falaise dans la mer des deux heros? Ou je melange avec le pirate ecarlate et Lancaster?

A une epoque les deux films (Shaw et Lancaster) etaient la reference "pirate" du temps sur les chaines allemandes, je les ai systematiquement revus et ils sont devenus plutot difficile a dissocier... §£
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Superwonderscope »

Il y a la chute de charrette dans la mer mais pas de sidekick muet.
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par bluesoul »

Merci :-D , je crois que je recadre. Franchement du film de Shaw je me rappelle que de la scene avec la charrette et le type avec les doigts d'acier qui s'empale dessus. Ca fait effectivement "maigre"... :(

Lancaster bougeait definitivement plus. 8))
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Manolito »

Pas beaucoup d'amour dans ce thread pour ce film, auquel je trouve pourtant des qualités.

D'accord, il ne démarre pas très vite. Mais une fois arrivé à la scène de la taverne, qui dégénère en une impressionnante succession de bagarres et de poursuites, le film trouve son rythme alerte et son charme.

Bateau pirate, décors paradisiaques, pirates hauts en couleurs et anglais fourbes... Tout est en place pour un agréable divertissement où cela cavale et ferraille à tout va. Alors certes, les quatre excellents acteurs principaux ne sont pas utilisés au maximum de leur potentiel, en particulier Robert Shaw, un peu à côté de la plaque en pirate gentil. Mais les acrobates et les cascadeurs s'en donnent à coeur joie, avec de très belles scènes d'escrime en particulier, vraiment élaborée et avec du panache - en particulier le duel Bujold/Shaw. Le fin est trop abrupte, l'homophobie assez consternante dans la peinture du méchant et de son mignon datent le film. Mais, moi qui m'attendais à une vraie nullité, j'ai été agréablement surpris. Ce n'est pas "Le corsaire rouge", même pas "L'île aux pirates", mais ce "Pirate des caraïbes" est suffisamment bondissant et charmant pour passer une agréable soirée.

Vu sur le même dvd US que SWS. Copie un peu datée, avec pas mal de petites saletés, mais aussi traitée numériquement de façon assez propre. Il y a des poussées de edge enhancement (parfois violentes, par exemple la scène où les héros passent au-dessus d'une ruelle sur une planche), mais le résultat final est homogène, cinéma et plaisant. pour un dvd de 1999, c'est très honnête. Bande son mono d'origine de bonne tenue. Excellente musique, effectivement !
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Algor »

Bin, ayant visionné il y a un bout d'temps le même Z1 que Manolito et Superwonderscope...je dois dire que j'avais presque oublié ce film. À la suite des textes de ces deux comparses de devildead, j'ai quelques vagues réminescences dont la chute de la charette ou du carosse.
Faudra donc que je fouille dans mes boîtes pour le revoir, parce qu'en ce moment je suis dans un cycle films de pirates des éditions Seven 7 ( Le Corsaire Noir, Le Boucanier des îles...) et après avoir vérifié dans le petit bouquin "Pirates & Cinéma" inclus, le film de Goldstone n'est pas cité; avec raison je suppose étant donné le nombres de productions plus mémorables de ce genre!
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par mallox »

Ben perso, il m'avait enthousiasmé ce Pirate des Caraïbes !
Pas d'accord avec le soi-disant côté homophobe du film. Peter Boyle est à mon avis caricaturé de cette façon pour montrer sa frustration qui en fait du reste un despote sadique. ça ne va pas plus loin.
Ce n'est pas pour faire de la pub, juste pour ne pas réécrire bêtement ce que j'en avais dit ailleurs. Bref, juste pour émettre un avis plutôt différent et donner sa chance à ceux qui hésiteraient à le voir (après ils seront peut-être déçus :lol: mais bon, à chacun ses goûts et ses humeurs bien entendu.) :
http://www.psychovision.net/films/criti ... araibes-le

De Goldstone, y a aussi celui-ci (avec De Niro débutant), qui est inégal mais assez souvent délirant et vu que Manuma évoquait ses films du début des années 70 :
http://www.psychovision.net/films/criti ... raight-the
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Superwonderscope »

cette pellicule surannée sort en DVD Z2 français

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=6703

ceci dit, en rebondissant sur le, post ci-dessus, la caricature des homosexuels (lesbienne manipulatrice tueuse ou pédé vicieux tueur - quand ils sont pas suicidaires) était un trait très coutumier dans les films des majors des années 60 et 70, en grand manque de vilains à forte connotation morale. Goldstone avait déjà pratiqué cela dans They only kill their masters en 1972.
Présenté de cette manière, la caricature sert le propos de l'homophobie à la petite semaine qui ne disait pas son nom à Hollywood.
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par mallox »

Présenté comment ?
Et quels films ?
Pourquoi ?
Non, parce que dans ce cas, on met, allez, au hasard, Joseph Losey (The Servant et son arrogant aristocrate), Roman Polanski (Le Bal des vampires et le personnage du vampire homosexuel Herbert), Mel Brooks, ou même encore Blake Edwards et Arthur Penn dans le lot.
Ici il s'agit juste selon moi d'un type extrêmement précieux envers sa petite personne et extrêmement cruel et sadique envers les autres.
Puis bon les Majors, dans les années 70, c'est aussi La Lettre du Kremlin (Twentieth Century Fox) dans lequel George Sanders est un espion homo faisant du tricot ! :lol:
Quant à Swashbuckler, il a été produit, entre autres par John J. Lloyd, à qui ont devait juste avant "Le jour du fléau" de Schlesinger (pas vraiment un film facile ni commercial, et un réal ayant réalisé "Darling", "un Dimanche comme les autres", ou "Macadam Cow-boy", avec des thèmes dedans liés à l'homosexualité) et Elliott Kastner ("Missouri Break" - encore Penn et son Brando grande folle = méchant = film homophobe ? / Le privé d'Altman, etc.).
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par Superwonderscope »

Walk on the Wild Side avec Barbara stanwyck en tenancière de bordel jalouse que Capucine parte avec un mec (avec une scène bien hystérique)

Freebie & The Bean avec son tueur travelo dont James Caan défonce la gueule dans des chiottes (à l'époque de sa sortie, des tonnerres d'applaudissements résonnaient dans les salles à ce moment!)

The Laughing Policeman de Stuart Rosenberg (un pôil moins caricatural que les autres, mais on voit bien où se situe le mal...)

Le détective avec ses scènes de drague à l'arrière des camions et du tueur présumé et exécuté (Tony Musante)

Lilith de Robert Rossen avec Warren Beatty et Jean seberg schizo "réformée" par le bon Warren.

The Fox avec une lesbienne hystérique qui meurt violemment "parce qu'elle le mérite bien"

The Boys in the band et sa pléthore de stéréotypes qui terminent tous pathéituiqes et malheureux

The Killing of Sister George et ses lesbiennes stéréotypées à outrance

Vanishing Point et ses deux folles forcément mauvaises/violentes

Soudain l'Ete dernier et son gay pédophile qui meurt dévoré par ses victimes.

Advise and Consent : le député dans le placard finit par se suicider (comme dans La rumeur de william Wyler, car avant 1968, les gays & lesbeinnes se suicident. Après, ils deviennent une menace identifiée)

Les blaxploitation où les lesbiennes sont violentes et manipulatrices (Shelley Winters + Stella Stevens dans les Cleopatra Jones, entre autres)


... il y a une bonne centaine d'exemples dans le cinéma major américain où la représentation des homosexuels était comme les producteurs voulaient qu'elles soient. A savoir des figures de honte (donc = suicide), des folles tordues (donc qui ne menacent l'hétéro de base, genre The Gay Deceivers) ou des meurtrier/ères (car ils sont déviants). Les représentations positives et non caricaturales des gays & lesbiennes dans ces années-là sont excessivement rares dans le cinéma grand public américain. Où lorsqu'elles auraient pu l'être, les histoires en ont été changées (Thé & Sympathie, Inside Daisy Clover...). Ou alors

...il n'y a guère que dans les films indépendants US ( A Very Natural Thing, p.ex), produits en dehors des majors (Cabaret, p.ex) ou anglais qu'on peut trouver un autre angle de vue dans ces années-là. Après Cruising en 1980, cette perception caricaturale des hoùosexuel(le)s sera modifée au profit d'un vision plus proche de la réalité.
On peut s'amuser des/avec les gays et des lesbiennes (comme Blake Edwards dans Victor Victoria ou encore dans To be or not to be version 1983) sans pour autant les ridiculiser ou les pointer du doigt. Où les présnter comme des quidams (Making Love, entre autres...)

Mais bon, ça n'est pas le sujet du thread dédié à Swashbuckler qui, à mon sens, ne fait que continuer à faire perdurer ce type de stéréotypes populaires qu'Hollywood produisait sans vraiment jamais y réfléchir.
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mallox
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par mallox »

était un trait très coutumier dans les films des majors des années 60 et 70
Swashbuckler qui, à mon sens, ne fait que continuer à faire perdurer ce type de stéréotypes populaires qu'Hollywood produisait sans vraiment jamais y réfléchir.
Dans ce cas d'accord.

Non, parce que les années 70, au niveau homosexualité, ça été également un pacson de film brisant des tabous, donc ça me rassure que tu cites aussi des films indépendants, qui, reflétaient aussi une libération sexuelle et donc par extension parfois des stéréotypes propres à la bande dessinée. Des choses qu'on ne se permettrait plus aujourd'hui (comme s'amuser à tirer des femmes comme à la chasse au gibier - Blindman - sous peine de voir les féministes sortir de leurs gonds)
Quant au Friedkin, ça tendrait à penser que son Cruising était lui aussi homophobe.
Faut quand même voir que dans la liste de films que tu sors, ce ne sont pas forcément que de purs artisans derrière, mais pas mal de gens estampillés "auteurs" aujourd'hui, avec un regard sur leur support et des thématiques derrière.
Après, pour les suicides, en tout cas, pour ceux que j'ai vu, il me semble que ce soit au contraire le miroir d'une société dans laquelle ils ne sont pas acceptés et où ils s'intègrent donc mal, plus que de clichés homophobes, et, en cela, des films plutôt progressistes. (La rumeur, Tempête à Washington, Le renard, Lilith, entre autres).

Bref, passons, je ne veux pas polluer le topic du pirate. :wink:
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par comte vonkrolock »

Confirmation que le DVD sortie chez FIP chez nous ne possède que la VF !!

Rien de dramatique non plus pour un pur divertissement, de mon coté se sera largement suffisant. Les autres pourront toujours se tenté le Z1 qui je crois possède deux pistes VO+VF.

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Infos Devildead sur les spécificités du Z1
http://www.devildead.com/indexdbtop.php ... istdvd=500
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. :D
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comte vonkrolock
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Re: Swashbuckler - James Goldstone (1976)

Message par comte vonkrolock »

Je reviens sur le sujet pour dire du bien de cette excellent film de flibuste. C'est dynamique, enjoué, y a de l'action a gogo. Une belle surprise pour cette complète découverte de mon coté.

Le casting est impressionnant : Robert Shaw, James Earl Jones, Peter Boyle, Geneviève Bujold, Beau Bridges, Geoffrey Holder, et Anjelica Huston même si on a l'impression qu'elle plus un rôle de figurante....
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