Coup d'oeil sur le dvd tout beau, tout neuf, sorti chez shout ! aux USA :
http://www.dvdbeaver.com/film3/dvd_revi ... e_dead.htm
The Evil (Le couloir de la mort ) Gus Trikonis 1978
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Re: The Evil (Le couloir de la mort ) Gus Trikonis 1978
Un psychologue et sa femme acquierent une ancienne station thermale fermee depuis le debut du siècle pour en faire un lieu de traitement. Nettoyant les lieux avec des anciens patients(!), sa femme ressent une presence etrangere dans la demeure. Lorsqu’un scelle est brise et quelque chose de malefique libere, la vie meme des membres du groupe est menace…
Habitue de la serie B, Gus Trikonis (Moonshine County Express (1977), Dance of the Dwarfs (1983), The Twilight Zone TV (1986) ), se livre ici a l’exercice “classique” de la demeure hantee (The Haunting (1960), Legend of Hell House (1973), The Changeling (1980) ).
Les films de maisons hantees se doivent (par defaut) de presenter une demeure ou un lieu assez “type” pour creer leur atmosphere. Le lieu, ici cense dater de la guerre de Secession, et meme si paraissant quand meme un serieux brin plus 20eme siècle que 19eme, de par son gigantisme parvient a impressioner et a mettre quelque peu mal a l’aise a la base (meme dans les sequences de jour), renforcant ainsi l’idee d’un “piege” qui se referme sur le groupe d’”intrus”.
Les recits de maisons hantees classiques demandent egalement un investissement supplementaire du realisateur et de leur casting, le premier devant creer une atmosphere oppressante avec (generalement) des evenements ambigues ou pas toujours “physiques”, mais “psychiques”, les deuxiemes devant jouer face a l’”inconnu” (en fait; generalement de l’air vide
).
A ce niveau, et dans son genre, TE est tres reussi. Trikonis parvient a bien maitriser son rythme, ses effets (surtout a base d’effets speciaux “simples” ou de cascades tres bien executees), tandis que les acteurs se donnent a fond dans leurs roles individuels, donnant de l’epaisseur a des personnages, qui sont surtout et essentiellement destines a se faire eliminer les uns apres les autres.
Loin donc de la mise en boite d’un slasher “surnaturel” lambda, le staff se montre donc assez talentueux pour faire passer cette sinistre aventure fantastique sans accros, voir avec un certain panache.
Cote casting; Richard Crenna, decidemment tres verse “fantastique” lors de la fin des annees 70s (A Fire in the Sky (1978), Devil Dog: The Hound of Hell (1978), Death Ship (1980) ) apporte une interpretation solide dans le role du psychiatre athee par conviction et profession, et dont les convictions en font une victime de choix, tandis que Joanna Pettet (The Night of the Generals (1967), Robbbery (1967), Police Woman (1975) ) dans le role de son epouse, plus ouverte ou sujette a croire “ses yeux plus que sa raison”, tiennent le haut du pave, meme si le reste du casting ne demerite en rien et a aucun moment.
A noter aussi la presence assez incongrue d’un etonnant et TRES inquietant Victor Buono (High Risk (1976), Man from Atlantis (1977), The Man with Bogart’s Face (1980)) dans un role qui aurait pu sombrer dans le ridicule, s’il n’y avait point (encore) un grand professionalisme de mis en avant.
Si de nos jours, l’esthetique visuelle du film semble plus tenir du telefilm fantastique des annees 70s / 80s, l’impact reste intact et l’ensemble plus que chaudement recommande.
A voir donc comme une serie B, certes sans pretention, mais executee avec beaucoup de talent et une competence sans accros.
The Evil: 4 / 5
Habitue de la serie B, Gus Trikonis (Moonshine County Express (1977), Dance of the Dwarfs (1983), The Twilight Zone TV (1986) ), se livre ici a l’exercice “classique” de la demeure hantee (The Haunting (1960), Legend of Hell House (1973), The Changeling (1980) ).
Les films de maisons hantees se doivent (par defaut) de presenter une demeure ou un lieu assez “type” pour creer leur atmosphere. Le lieu, ici cense dater de la guerre de Secession, et meme si paraissant quand meme un serieux brin plus 20eme siècle que 19eme, de par son gigantisme parvient a impressioner et a mettre quelque peu mal a l’aise a la base (meme dans les sequences de jour), renforcant ainsi l’idee d’un “piege” qui se referme sur le groupe d’”intrus”.
Les recits de maisons hantees classiques demandent egalement un investissement supplementaire du realisateur et de leur casting, le premier devant creer une atmosphere oppressante avec (generalement) des evenements ambigues ou pas toujours “physiques”, mais “psychiques”, les deuxiemes devant jouer face a l’”inconnu” (en fait; generalement de l’air vide

A ce niveau, et dans son genre, TE est tres reussi. Trikonis parvient a bien maitriser son rythme, ses effets (surtout a base d’effets speciaux “simples” ou de cascades tres bien executees), tandis que les acteurs se donnent a fond dans leurs roles individuels, donnant de l’epaisseur a des personnages, qui sont surtout et essentiellement destines a se faire eliminer les uns apres les autres.
Loin donc de la mise en boite d’un slasher “surnaturel” lambda, le staff se montre donc assez talentueux pour faire passer cette sinistre aventure fantastique sans accros, voir avec un certain panache.
Cote casting; Richard Crenna, decidemment tres verse “fantastique” lors de la fin des annees 70s (A Fire in the Sky (1978), Devil Dog: The Hound of Hell (1978), Death Ship (1980) ) apporte une interpretation solide dans le role du psychiatre athee par conviction et profession, et dont les convictions en font une victime de choix, tandis que Joanna Pettet (The Night of the Generals (1967), Robbbery (1967), Police Woman (1975) ) dans le role de son epouse, plus ouverte ou sujette a croire “ses yeux plus que sa raison”, tiennent le haut du pave, meme si le reste du casting ne demerite en rien et a aucun moment.
A noter aussi la presence assez incongrue d’un etonnant et TRES inquietant Victor Buono (High Risk (1976), Man from Atlantis (1977), The Man with Bogart’s Face (1980)) dans un role qui aurait pu sombrer dans le ridicule, s’il n’y avait point (encore) un grand professionalisme de mis en avant.
Si de nos jours, l’esthetique visuelle du film semble plus tenir du telefilm fantastique des annees 70s / 80s, l’impact reste intact et l’ensemble plus que chaudement recommande.
A voir donc comme une serie B, certes sans pretention, mais executee avec beaucoup de talent et une competence sans accros.
The Evil: 4 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.