Réalisé par Robert Harmon, peut-être le réalisateur le plus sous-estimé des années 80 (The Hitcher !!! quel chef d'oeuvre), avec un Vandamme parachuté dans un univers qu'il ne semble pas comprendre, Nowhere to run prend le temps de raconter son histoire, met de côté l'action pour mieux se concentrer sur ses personnages.
Je dirai que LE point faible du film est Jean-claude. Il ne joue... pas. Il a la Seagal touch. Enfin presque, car j'ai noté une larme (même le gamin Culkin joue mieux). Bon bref, heureusement le casting est complété par quelques acteurs confirmés, à commencer par Rosana Arquette, très sexe, et Ted Levine en super pourri joueur de cartes.
Vandamme, à l'étroit dans son jean-moule-fesses, limite son karaté au plus élémentaire. Il fout quelques mandales bien senties aux sbires du big boss du coin qui a pour but de tranformer ce bon vieux country en terrain de golf. A noter quelques punch lines que personne n'oserait faire de nos jours. Allez, une pour le plaiz' : "si tu voles la tire... je tire"
Les meilleurs scènes d'action sont les course-pousuites. Robert Harmon les orchestre magistralement. Il a l'expérience du bitume, y a pas de doute. Je retiens surtout celle en moto, où certains plans en hélico sont vertigineux. Le tout souligné par un très beau score de mark Isham.
Robert Harmon est un réalisateur trèèèèès talentueux, la preuve récente est le sublime et ignoré Highwaymen. Un film que la presse de genre devrait défendre. Ça devrait faire l'évènement, être en couverture...
Les années 80 sont mortes... Mais Harmon continue. Merci mec.

"si tu voles la tire...: je tire"