EYES WIDE SHUT - S. Kubrick (1998)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
EYES WIDE SHUT - S. Kubrick (1998)
Alors qu'on parlait de Kubrick et "Barry Lyndon" dans un autre thread, je me suis demandé ce que pouvaient penser les DevilDeadiens de cet ultime oeuvre de Maître Kubrick.
Parce que pour moi, c'est évident que c'est une pièce unique et magistrale dans l'oeuvre du monsieur. Passionnant, maitrisé intégralement, on retrouve toute la saveur humaniste du cinéaste, mais avec un petit truc en plus je trouve, surement dû au caractère testamentaire du film... mystérieux et émouvant.
On a plus eu tendance à parler de "tournage culte" que de film culte cependant. Donc j'aurais aimé avoir vos avis, parce que je sais que le film a partagé et partage surement encore (nombreuses sont les personnes à qui j'ai prêté le DVD, et qui soit ne sont pas allées jusqu'au bout, soit sont vraiment très mitigées).
Parce que pour moi, c'est évident que c'est une pièce unique et magistrale dans l'oeuvre du monsieur. Passionnant, maitrisé intégralement, on retrouve toute la saveur humaniste du cinéaste, mais avec un petit truc en plus je trouve, surement dû au caractère testamentaire du film... mystérieux et émouvant.
On a plus eu tendance à parler de "tournage culte" que de film culte cependant. Donc j'aurais aimé avoir vos avis, parce que je sais que le film a partagé et partage surement encore (nombreuses sont les personnes à qui j'ai prêté le DVD, et qui soit ne sont pas allées jusqu'au bout, soit sont vraiment très mitigées).
Bah moi j'aime beaucoup ca.
La dimension fantasmagorique du récit, les partis pris esthétiques, le jeu de piste (cette histoire de mot de passe pour rentrer dans une soirée mystérieuse est génialement traité), l'art du cadrage. Un festival complet pour les yeux, le conscient et l'inconscient et un mot final qui vaut toutes les conclusions.
Et puis depuis chez moi j'éclaire tout à la guirlande.
La dimension fantasmagorique du récit, les partis pris esthétiques, le jeu de piste (cette histoire de mot de passe pour rentrer dans une soirée mystérieuse est génialement traité), l'art du cadrage. Un festival complet pour les yeux, le conscient et l'inconscient et un mot final qui vaut toutes les conclusions.
Et puis depuis chez moi j'éclaire tout à la guirlande.
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Helas, bien qu'inconditionnel de l'oeuvre de Kubrick, je dois dire que je n'ai pas ete enthousiasme par ce "Eyes wide shut".
Non pas que j'ai deteste, c'est juste que je l'ai trouve un peu "facile" et certainement moins recherche dans ses themes que les precedents films.
Qu'est-ce qu'on a la ? Une reflexion sur la fidelite dans le couple, la paranoia, la jalousie...
C'est bien, on reste dans le domaine de predilection de Kubrick (les psychoses !!), mais je trouve que ce n'est pas tres bien emballe et pas tres emballant (a part Nicole Kidman
).
Bref, pas convaincu, mais je garde quand meme mon DVD !!!
Non pas que j'ai deteste, c'est juste que je l'ai trouve un peu "facile" et certainement moins recherche dans ses themes que les precedents films.
Qu'est-ce qu'on a la ? Une reflexion sur la fidelite dans le couple, la paranoia, la jalousie...
C'est bien, on reste dans le domaine de predilection de Kubrick (les psychoses !!), mais je trouve que ce n'est pas tres bien emballe et pas tres emballant (a part Nicole Kidman

Bref, pas convaincu, mais je garde quand meme mon DVD !!!

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Un film que j'ai trouvé magistral et absolument pas parce qu'il s'agit de Kubrick (je prends les devants
).
Le film joue de façon absolument remarquable sur la frontière ténue entre réalité et fantasmes. Cruise et Kidman sont tous deux remarquables et nous offre la vision d'un couple comme les autres, soumis aux affres du désir, de la passion, du doute et du regret des occasions manquées (à cause du mariage).
Le voyage de Cruise dans tous les traumas inhérents à la vie à deux et à la relation amoureuse est magistral et Kubrick va aussi loin qu'a son habitude, seulement sur un mode beaucoup plus humain (et c'est peut être ça qui à dérouté).
Une perle de film vraiment complexe psychologiquement et structurellement qui prend de plus en plus de poids et de valeur à chaque fois que je le visionne.
En plus j'adore cette fin qui résume vraiment la façon de sauver un couple qui commence à s'encrouter: let's fuck
Stefan

Le film joue de façon absolument remarquable sur la frontière ténue entre réalité et fantasmes. Cruise et Kidman sont tous deux remarquables et nous offre la vision d'un couple comme les autres, soumis aux affres du désir, de la passion, du doute et du regret des occasions manquées (à cause du mariage).
Le voyage de Cruise dans tous les traumas inhérents à la vie à deux et à la relation amoureuse est magistral et Kubrick va aussi loin qu'a son habitude, seulement sur un mode beaucoup plus humain (et c'est peut être ça qui à dérouté).
Une perle de film vraiment complexe psychologiquement et structurellement qui prend de plus en plus de poids et de valeur à chaque fois que je le visionne.
En plus j'adore cette fin qui résume vraiment la façon de sauver un couple qui commence à s'encrouter: let's fuck

Stefan
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Encore un chef-d’œuvre mais avec Kubrick c’était devenu une habitude.
Tout comme Barry Lyndon ou 2001, EWS est un film ‘d’ambiance’ avec un rythme très particulier.
Ce que j’aime dans ce film c’est plein de petits détails, un New-York de fantasme filmé comme dans une sitcom avec toujours son même coin de rue filmé de la même façon.
Le fait que le héros doit revisiter chaque lieu du film deux fois (la 1ere fois en tant que spectateur, la seconde fois pour comprendre ce qui s’est passé)
La scène d’orgie qui me fait flipper chaque fois.
Des clins d’œil à ses precedent films comme s’il sentait que c’était le dernier.
Un superbe film bilan sur la carrière magistrale d’un cinéaste précieux
Tout comme Barry Lyndon ou 2001, EWS est un film ‘d’ambiance’ avec un rythme très particulier.
Ce que j’aime dans ce film c’est plein de petits détails, un New-York de fantasme filmé comme dans une sitcom avec toujours son même coin de rue filmé de la même façon.
Le fait que le héros doit revisiter chaque lieu du film deux fois (la 1ere fois en tant que spectateur, la seconde fois pour comprendre ce qui s’est passé)
La scène d’orgie qui me fait flipper chaque fois.
Des clins d’œil à ses precedent films comme s’il sentait que c’était le dernier.
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"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"
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Un 2001 du Q, quoiSuperfly a écrit :Une grosse daube bien vieillote ... Kubrick rend hommage à Max Pécas pour ses scènes de cul .. c'est direDire que j'ai vu ca au cinéma ... un film en retard de 10 ans ...

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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C'est bien pour ca que je ne l'ai pas mentionnee, mais j'en pensais pas moins...MovieRev a écrit :Perso, c'est plus Leelee Sobieski en petite culotte qui m'a excité, mais là c'est vraiment honteux, parce que je sais pas quel âge elle avait à l'époqueniko13 a écrit :Et Kidman est...raaaaaaaaaaaaaaaaahhhh lovely...(moi non plus d'ailleurs
1998, ça commence à faire un bail).

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