A dire vrai, je n’attendais rien de fameux de cette relativement obscure bande post-apocalyptique, n’ayant guère été convaincu par ce que j’avais découvert de Klimovsky ces dernières années. Et je dois dire qu’au final j’ai trouvé le résultat pas si mal que ça. Une vraie curiosité en tout cas, avec un vrai cachet made in Spain dans son sous-texte politique, relatif à l’oppression des masses populaires par les classes dirigeantes, et la déconcertante simplicité / naïveté de son imagerie horrifique.
Certes, le film flirte régulièrement avec le ridicule, multiplie les péripéties totalement invraisemblables et personnages clichés, mais, à condition bien sûr d’être un minimum sensible à ce type de fantastique, artisanal de confection, plus métaphorique que pragmatique dans l’inspiration, on suit sans déplaisir ce survival rural jusqu’à sa très réussie – et très seventies – conclusion, constituant clairement l’aspect le plus marquant de l’œuvre.
A noter que le film est co-écrit par Vicente Aranda, et que la véritable vedette du film n'est pas Paul Naschy, mais Alberto De Mendoza. Titre original :
Ultimo deseo.