
Pour qui connait l'unviers de Podalydes (Versailles Rives gauche, LIberté Oléron, Bancs Publics), Adieu Berthe est un juste prolongement de son oeuvre. Il n'y a pas à dire, il possède une vraie patte d'auteur. Un univers lunaire, à mi-chemin entre Buster Keaton pour les mimiques et un humour entre Jacques Tati et Robert Dhéry. un décalage presqu'irrévérencieux, mais pas trop tout de même pour ne pas choquer les spectateur versaillais. Car on est bien en présence d'une comédie de mœurs bourgeoise, avec une gentille satire des habitants desz Yvelines, sorte de Pécressoland de gauche.
Lemercier fait du... Lemercier, as usual. Très renardière, elle vomit des insanités Bite poil couilles pour le plus grand bonheur de ses fans et des spectatrices de Neuilly qui la trouveront follement drôle.
Podalydes excelle dans son rôle d'homme perdu un peu lunaire, en perpétuelle hésitation dans sa vie; incapable de prendre des décisions, maladroit, il y a pas mal de Pierre Richard (en moins slapstick) dans le rendu. A quelques moments, le film décolle vers l'absurde, mais il met bien 30 minutes à démarrer vraiment. Dès l'arrivée dans la maison de retraite où est morte Berthe, le film s'ouvre vers un peu plus de mystère et de tendresse. C'est là où le film est vraiment réussi. Un fantastique léger se greffe, une lisière entre la magie et le rêve.
Bien vu : les personnages obsédés par leurs smartphone qui en vient à se substituer à leur mode de dialogue. La narration est ponctuée de texto/emails de visu à l'écran, alterné avec des plans de chaque persoannge isolé dans son unité de lieu. C'est très drôle et avec un arrière gout d'amertume au final. Podalydes n'opte pas pour une critique facile de ce nouveau média qui zombifie les rapports humains. Il en apporte la preuve au final
Spoiler : :
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Vu à l'UGC Maillot avec un public 17e arrondissement/Neuilly acquis à la cause. Projection 1.85:1 sans particularité aucune, un son numérique en central assez indistinct...
le film annonce :
http://www.youtube.com/watch?v=LxhiUgIGYMU