eric draven a écrit :Content que ce Girdler fasse l'hunanimité.. juste dire qu'il existe une VHS mais en VOST elle aussi comme ce fut le cas pour certains films alors. Je l'avais eu entre les mains à l'époque.
Tu te souviens de l'édition ? (Farah comme la peur au ventre ? )
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.
eric draven a écrit :Content que ce Girdler fasse l'hunanimité.. juste dire qu'il existe une VHS mais en VOST elle aussi comme ce fut le cas pour certains films alors. Je l'avais eu entre les mains à l'époque.
Tu te souviens de l'édition ?
Ouh la.. non!! Ca remonte à trés loin ca. Comme ca là, impossible. Je vais essayer de retrouver ca dans mes doc. quand j'ai deux minutes.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Les décors naturels ne sont pas plus inquiétants que ceux de Savoie... et c'est justement ce lieu de déréglements en contrepoint, déchargé de toutes tensions, qui fait son petit effet à l'arrivée.
Cela m'a un peu rappellé le cadre de l'action du PROPHECY de Frankenheimer en ce sens... un lieu forrestier paisible, d'ou surgit la terreur. Un lieu propice à un suspense écolo très classique, très mécanique, mais vraiment bien dosé içi.
[Spoiler] Quant à Leslie Nielsen, présenté içi comme un violeur pédophile, il a l'état civil de sa victime de son côté. En fait il s'en prends à la petite amie d'Andrew Stevens... qu'il agresse en étant revenu au stade animal.
J'aime l'idée d'avoir opté pour Susan Backlinie pour subir les assauts ravageurs des rapaces... elle qui fut "la première"... finalement il ne manque que Shelley Winter qui aurait été parfaite dans le rôle de la mère du môme. [/spoiler]
A l'arrivée une excellente série B old school, superbement filmée, au casting très évocateur. Admirable dans sa retranscription des agressions animales qu'elle représente... aaaaaaaaah cette horde de chiens enragés qui approchent avec une détermination glaçante...
Vu sur une excellente copie présentée sur Ciné FX en VOST.
Un groupe de randonneurs en montagne se voit soudainement mis en peril par une faune animaliere de plus en plus aggressive. Se pourrait-il que les degats que la couche d’Ozone semble avoir subie soit la cause de cet etrange comportement…?
William Girdler (The Zebra Killer (1974), Grizzly (1976), The Manitou (1978) ), realisateur qui eu sa “decennie de gloire” pendant les annees 70s a coup de solides petites series B calibrees pour drive-ins, propose avec DotA un metrage dans la continuite de son Grizzly (1976). Impression de continuite renforcee par l’utilisation du meme ours, de certains memes acteurs (Christopher George et Richard Jaeckel) et du meme producteur (Edward L. Montoro) dans la production des deux films.
Girdler tente donc de renouer via DotA avec son plus gros succes commercial (le but recherché en reprenant les memes membres d’equipe tant devant que derriere la camera), et, il faut le dire, reussit pleinement son pari.
Les enjeux sont simples et limpides, les acteurs—bien rodes—sont a l’aise dans leurs roles, tandis que la realisation, ponctuee d’attaques animales, est a la hauteur.
Meme s’il est facile pour les spectateurs (urbains) de se mettre dans la peau de ces citadins pris a partie par la nature, Girdler gere aussi bien son environnement, que ces acteurs (humains et animaux), dosant les tensions internes et les attaques externes.
Parmi le casting, l’on retrouve quelques acteurs connus; Christopher George (The Train Robbers (1973), Paura nella Citta dei Morti Viventi (1980), The Exterminator (1980) ), un Leslie Nielsen en mode serieux et resolument antipathique(!) (The Poseidon Adventure (1972), Creepshow (1982), Cave In! TV (1983) ), Lynda Day George (Panic on the 5:22 (1974), The Return of Captain Nemo TV (1978), Mortuary (1983) ), Richard Jaeckel (Salvage 1 TV (1979) Starman (1984), Delta Force 2: The Colombian Connection (1990) ). Tous livreront d’excellentes performance dans ce survival animalier.
Si la cinematographie fait un peu telefilm de nos jours, l’impact du film reste heureusement intact, laissant l’impression d’un film possedant plus de “mordant” que d’autres films jouant dans le meme repertoire (Dogs (1976), The Pack (1977) ) et cela, sans la violence animaliere parfois inseree par des realisateurs peu scrupuleux (Wild Beasts (1984) ).
Cote scientifique, la relation entre destruction(?) de la couche d’Ozone et la revolte de la faune reste peu claire (un euphemisme!), notons neanmoins que le metrage met en avant l’argument a une epoque ou le phenomene n’occupait pas autant les medias et inquietait les consciences…
Tout cela pour dire, qu’avec DotA, le spectateur se trouve en face d’une eminament sympathique serie B d’epoque, dotee d’un bon pitch de depart, d’une excellente realisation, jouee par de tres bons acteurs (dont un Leslie Nielsen fou furieux(!) ), le tout permettant de passer un excellent moment. Si l’on ajoute la garantie des organisations de protection des animaux qui surveillent la production des films a Hollywood et empechent tout “derapage” en ce qui concerne le traitement des acteurs non-humains, on obtient un sans-fautes.
A voir donc sans moderation et arriere-gout, aucun!