Maudit par une camarade de classe dont il a refusé les avances, Charlie grandit et se voit doué d'un pouvoir surnatuel étonnant. Chaque fois qu'il fait l'amour à une femme, celle-ci se marie très peu de temps après avec un autre homme. Si ce pouvoir assure à Charlie une vie sexuelle bien remplie, il s'avère un sérieux souci lorsqu'il tombe amoureux d'une jeune zoologiste passionnée par les pingouins...

"Charlie, les filles lui disent merci" est l'archétype de la comédie américaine pour ado actuelle, faite à la chaine en piquant autant aux frères Farelly qu'aux "American Pie". En plus d'être opportuniste, il s'agit d'une petite production Lions Gate qui ne peut même pas se prévaloir de la finition soignée d'un film de major. La photo est ainsi d'une rare laideur, tandis que le métrage se contente d'accumuler les gags tous plus vulgaires et faciles les uns que les autres. Vous rêviez de voir un pingouin manger sa merde en image de synthèse ? Non ? Hé bien vous le verrez quand même, parmi les grands moments de ce métrage qui sans être ennuyeux, s'avère quand même bien abject. On ne comprend pas comment Jessica Alba, dont la carrière paraît convenablement lancée, accepte de jouer dans des trucs pareils. Saluons quand même Dane Cook (sosie de Andrew Divoff jeune, grèlage facial compris !) qui parvient à donner un peu de fraicheur à ce film par ailleurs totalement rance. On en sort avec le besoin impérieux de prendre une bonne douche et de se passer au désinfectant...

"Charlie, les filles lui disent merci" a été un petit succès aux Etats Unis et a même rempli quelques salles françaises en dépit d'une distribution très limitée...