Sujet rebutant et traitement ambigu. le film appuie énormément sur l'empathie envers Mark Ruffalo (le tueur) et nous éloigne graduellement du père de la victime (Joaquin Phoenix) que la mise en scène pointe en monstre assoiffé de vengeance. Ce point là est très bien vu et les deux acteurs sont formidables.
Mira Sorvino est en effet laissée sur la bas-côté, Jennifer Connelly bénéficie d'un peu plus de présence et de belles scènes; en même temps, elles ne sont pas le sujet central du film qui est vissé sur la collision paternelle.
C'est en ce sens classique, mais un point de vue intelligent sur non pas la justice mais sur la culpabilité paralysante et la rédemption de chacun. Ça n'appuie pas sur le pathos facile, restant en dehors du règlement de compte qu'on pouvait craindre. Le final est tendu - la transformation physique et mentale de Phoenix est assez

, et c'est quand même un film émotionnellement difficile regarder sans être touché.
Vu sur le DVD M6 de très bonne facture. Couleurs, définition, contours... très agréable à l’œil. Et le son d'une très belle précision, aussi, sur l'ensemble des canaux.
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