Pour bibi, GF est peut-etre la quintescence du Bond-movie et peut-etre ainsi le "meilleur" Bond de la (longue) serie.
Pourquoi? D'abord, a cause de l'equilibre entre des "gadgets" plus proeminents certes, mais qui ne "genent" pas la narration et ne detournent pas de l'essentiel; l'histoire et les persos.
Pour reprendre les elements cites par Manolito-san: l'Aston Martin. Pas encore invisible, mais disposant de gadgets en adequation avec l'epoque: plaques numeralogiques tournantes, mitraillettes (si je me rappelle bien), et surtout, un dispositif qui viendrait a point dans le monde du cinoche bis: le siege ejectable. Siege qui debarasse de tout passager (option des plus interessantes dans le monde du bis ou les autoroutes et la campagne sont peuplees de personnages des moins recommandables).
Dans le clan des bad-guys; un "henchman" qui des plus marquants: Oddjob. Solide, rompu a toutes les basses besognes, affuble d'un chapeau meurtrier et caddie de golf i-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e, car pret a violer toutes les regles de ce noble sport

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En tant qu'adversaire-en-chef: Gert Froebe dans le role d'Auric Goldfinger s'approprie completement le role et offre sans doute la meilleur replique qu'aura a prononcer un adversaire de 007 (je paraphrase peut-etre):
I don't want you to talk, Mr. Bond. I want you to die! Ayant decouvert le film en allemand, je confirme que la phrase dans la langue de Gert claque encore plus (
I will nicht dass Sie reden, Herr Bond. I will dass Sie sterben!. Grosse Klasse, comme on dit Outre-Rhin.
La Bond-Girl de service, Pussy Galore

(je ne traduirai pas le sous-entendu!)

, reveche en diable et que Bond devrait convertir la l'hetero-sexualite (il me semble qu'elle est lesbienne dans le roman?) se defend bien.
Le plan du bad guy est plutot bien pense, et (me) parait..."possible"--dans le cadre de l'epoque, s'entend. Notons qu'il est quand meme...inutile. Les fonds nationaux d'or ne quittant en fait pas les reserves et ne fond qu'en fait se voir "allouer" d'autre "destinations". (Imaginez un tax de lingots a Fort Knox qui se voit separae du tas principal avec un post-it indiquant "vendu au FMI" ou quelque chose du genre. Que le tas de lingots soit radioactif ou non ne jouant pas dans l'equation.

Mais bon, on pinaille.)
Comme Manolito le mentionne; egalement un Bond qui joue sur les situations (la partie de golf) ou le rapport de force et de defiance est des plus marquants, alors que l'on assiste qu'a...une simple partie de golf (avec moutles tricheries s'entend). L'on pourrait cependant facilement imaginer une partie entre Obama et Poutine ou les Secret Services et les Spetznaz s'entre-tueraient dans les buissons encore de nos jours. Bien vu, donc!.
Bref, un Bond comme...on n'en refera que peu; tres bis, tres bien vu, superbement interprete, avec un Sean Connery toujours aussi "sauvage" sous son smoking. Une sorte de loup deguise en agneau, et qui ayant penetre dans l'enclos se prepare a festoyer. Must, classique, incontournable.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.