Justement, il accentue le poids de ces declarations, montrant toute l'horreur de la chose. Penn culpabilise, pense qu'il est un monstre, et sa femme, le plus froidement et cyniquement possible lui trouve une justification.cinetudes a écrit : Pour le perso de la femme de Penn, elle est vraiment immonde mais c'est surtout le fait que Eastwood qui s'est bien gardé de prendre parti pendant tout le film insiste sur cette fin et finalement met en valeur et donne du poids à ce monologue qui aurait été interessant si il était resté filmé de façon distante et en second plan (car au final cela à peut à voir avec l'histoire de base).
Ou est l'engagement de Eastwood la dedans ? Si ce n'est de nous depeindre l'horreur des derniers retranchements qu'une personne peut peut atteindre lorsqu'elle est aveuglee par la vengeance (et la douleur).
Arretes avec l'ideologie du film !cinetudes a écrit : Quand je parlais de clacissisme, je ne parlais pàas de celui de la mise en scène mais plus de son idéologie et de sa façon de le montrer.
Justement cette fin est le seul moment ou la réalisation s'engage et parait claire moralement (le suspense du reste du film ayant pri le pas sur la morale et opacifiant volontairement le tout) et de voir Bacon trop heureux d'avoir récupéré sa femme pour courir aprés Penn et risquer de la reperdre et de voir Penn et sa femme tout sourire aux lêvres me parait vraiment limite.
A mes yeux il y à justification d'une certaine façon de penser. Peut être suis je trop radical mais j'y vois ce que la mise en scène y met, rien de plus pour l'instant.
Tu l'as interprete de cette facon, ce n'est vraiment pas le cas de tout le monde. Je pense qu'effectivement tu es trop radical comme tu dis.
Ca, c'est comme montrer un drapeau americain dans un film. Beaucoup de gens vont crier au patriotisme exacerbe, ce n'est pas toujours le cas.
Ici, le personnage de Penn n'en sort pas glorifie. Il n'est pas un heros. Sa femme non plus.cinetudes a écrit : La comparaison avec Harry n'est pas idiote mais ce film si il n'est pas facho correspondait finalement à une tendance à l'auto-défense typique du ciné ploar ricain des 70's. Et puis Harry était un flic assez extrème mais dont l'idée de départ était la justice et à aucun moment il n 'est glorifié au contraire, il est souvent sur un même pied que Scorpio.
Y'a qu'a voir la gueule des lunettes de Penn a la fin, c'est pas des lunettes de heros !!


Pareil.Superfly a écrit : C'est un film avec une multitude de profils psychologiques que l'on découvent petit à petit. Le perso de Bacon étant le moins fouillé. C'est peut être pour ca qu'Eastwood lui colle cette histoire de femme qui l'a quitté.
Perso le regard entre les 2 femmes m'a fait presque chialé...
On ne louera jamais assez la prestation de Marcia Gay Harden dans ce film (deja que dans "Miller"s crossing"...).