MadXav a écrit :Alors je peux répondre à M. Scope car à mon sens, il existe un film qui s'approche très fortement du sujet !
Je pense à SEULE LA MORT PEUT M'ARRÊTER de Mike Hodges, et avec Clive Owen, Malcolm McDowell, Charlotte Rampling et Jonathan Rhys Meyers. Dans ce film, Meyers est un jeune Dealer mondain qui un soir est sauvagement agressé par McDowell et ses hommes de main. McDowell l'humilie et le viole à tel point que lorsqu'il arrive péniblement jusqu'à chez lui, le jeune homme s'ouvre les veines. Terré à la campagne afin d'éviter d'être rattrapé par son passé de truand, le personnage joué par Owen (frère du défunt) revient en ville. Là, il apprend les circonstances de la mort et décide d'aller punir le coupable...
Voilà voilà...


nan mais je pensais en termes de cinéma d'exploitation, ça ne peut pas exister car ça ne correspond pas aux attentes du public visé. Il y a un débouchés car les hétéros qui aiment voir une fille se faire violer au cinéma et qui se venge, vu la longévité du genre depuis 40 ans, c'est qu'i y a un public qui aime ça.
Ceci dit, pour poursuivre dans ce que tu dis (misogynie, etc) c'est en effet un genre que je considère comme tel. je sais que c'est du cinéma d'exploitation, etc...mais cette emphase sur le viol a le don de mettre très mal à l'aise, surtout quand les scènes trainent bien là dessus. Je ne prends aucun plaisir à regarder ce type de film, je ne comprends pas. Dans Hora, ça n'est pas très poussé, 'ai trouvé ça "supportable" comme scène. Je ne possède probablement pas cette distance nécessaire que des scènes gores exagérées diffusent dans les films d'horreur, qui sont trop énormes pour puvoir avoir un rattachement au réel.
Une personne de mon entourage a subi un viol, les séquelles sont impardonnables. Et de ce fait considérer ensuite un film d'exploitation comme simple objet filmique, j'ai du mal. J'ai toujours trouvé cette démarche cinématographique suspecte. Le propre du cinéma d'exploitation, probablement. Mais là, je n'adhère pas.