Ben alors, que se passe-t-il ? Un petit coup de blues nostalgico-zédophile ?
Allez, je ne résiste pas au plaisir de reproduire l'analyse du film par Jean-Marie Sabatier, extraite de la Saison Cinématographique 1974 (j'espère ne pas enfreindre de copyright !).
Le sujet était rebattu, mais on n'aurait pu imaginer en tirer un aussi consternant spectacle. Un scénario et des dialogues affligeants de pauvreté, les pires lieux communs de l"érotisme" sont encore rabaissés par une interprétation de patronnage et un montage chaotique qui ne peut faire se succéder deux plans sans heurter la vue. L'érotisme des "partouzes nazies" est tout à la fois anodin et ridicule à force d'être puérilement "pervers". Quelques références au Vice et la vertu et au Sang des vampires achèvent d'écraser sous la comparaison le réalisateur de Lâchez les chiennes.
Tout un programme.
En tout cas, on appréciera l'ironie de la programmation, qui fait ce succéder sur une même page ce nazisploitation et
Lacombe Lucien !
Par ailleurs, j'ai parcouru mes exemplaires de l'Officiel de la Vidéocassette à la recherche d'une éventuelle trace de vhs, en vain. Messieurs les zappeurs d'internet, vous savez ce qu'il vous reste à faire ...