Maintenant que tout le monde lui a roulé dessus, je vais essayer de rectifier la trajectoire, d'être moins expéditif que certains, et au passage félicité ceux qui sont allez se déplacer en salle, bravo une belle preuve d'abnégation
Au final le film aurait du être tourné peut-être en 1.85 et sortir directement en vidéos comme Hybrid 3D.
Un film qui a été largement défoncer, de Mad Movie au différent forum dédier fantastique.
Le premier lui dont je me revois de temps en temps quelques séquences. J'ai toujours eu du mal à me le revoir en entier, pas une purge, mais dans le genre routinier s'est clairement pensé comme un épisode de Walker Texas Rangers, ou bien de la série avec l'autre mannequin Lorenzo Lamas (Le Rebel). Je comprends qu'on puisse être client, ça me choque pas. Mais c'est typiquement le genre de film qu'on voudrait pas voir en salle.
Tout le monde connaît ces déboires suite à des SFX pas a la hauteur, du coup la facture c'est rallonger excessivement, et s'est par la version longue qui ajoutait près de 15 minutes qui changeaient la donne, le film paraissait toujours aussi pantouflard et se trainait encore plus dans cette version longue. Mark Steven Johnson avait déjà fait le coup sur Daredevil, avec pratiquement un résultat presque identique.
À savoir un long mix de scènes d'action toute chronométré a la seconde près, de petite acrobatie de 2 minutes, monter à la serpe. Et qui faisait penser à un simple pilote de série TV datant d'une époque révolute
Le Ghost Rider 2: l'Esprit de la Vengeance est lui plus l'équivalent de se qu'ait le Punisher War Zone au Punisher de Jonathan Hensleigh.
Le scénario est des plus basiques, mais cette séquelle/rebot a le mérite de pas s'étendre sur la durée (1H35).
Le Rider reste le sujet central de cette intrigue, malgré une pseudo course pour retrouver l'enfant du diable, l'axe principal est bien comme l'indique le titre du film, le démon qui habite Johnny Blaze. Les auteurs (S. Goyer je suppose en tête) on voulut en faire découvrir un peu plus par rapport aux comics sur cet ange de la vengeance Zarathos. Du coup l'histoire a bien du mal à masquer son manque flagrant d'originalité ou de rebondissement. On compte encore une fois sur les effets spéciaux, très bon pour ma part (faut voir la transformation de Nicolas Cage au guidon de sa moto

), et des scènes d'action (peut au final, mais très correctement emballer) pour rattraper le tout.
Peut au final s'est vrai, mais largement au dessus du Ghost Rider 1.
Dommage quand même, car ont sens bien le potentiel entre les mains que possède se duo de réalisateurs. Le film se révèle certes bancal, mais il a aussi un côté hyper généreux. On reconnaît là les auteurs de la série de films décalés avec Jason Statam. Cette façon de travailler l'image a vous en donner le tourni d'où l'intérêt de cette se choix. Caractérisation du personnage bien dans l'esprit du comic, j'ai trouvé Nicolas Cage meilleurs et plus a l'aise cette fois ci. Tout comme des qualités graphiques évidentes que n'atteignait jamais le film de Mark Steven Johnson. Un générique réussi et qui comme sur l'incroyable Hulk expédie rapidement les origines de Johnny Blaze, efficace !
J'ai aussi eux l'impression que pour maintenir cette façons de mettre en scène, ils ont fait les frais de la 3D, qui au final se verra convertie en post prod. Avoir tourné dans les pays de l'est en Roumanie (dans les Carpates) n'a pas arrangé les affaires, bien au contraire. Beaucoup de problèmes de logistique sont venu s'ajouter. Le budget semble ridicule, tout concour pour une catastrophe et fait que ce film tient presque du miracle du point de vue de sa production, voir les réalisateurs tournée leur première scène suite au 1er jour de repérage prouve bien la fragilité d'un tel projet.
Le film n'en est pas moins une réussite, et s'est clairement un cran au-dessus du premier, s'est skyzofrénique, tous se déchaine lorsque le Rider apparaît à l'image. Il a un look, la perfection on sent bien cette fois-ci la personnalité de Nicolas Cage derrière ce crâne ricanant et enflammé. Les poursuites ont vraiment de la gueule.
On tient là une série B agressive, un beau burn final enflammé d'un personnage maudit de la MARVEL et qui ne méritait certainement pas la volée de bois verts qu'il s'est prise. Nicolas Cage ma bien éclater la rétine et ne porte plus La RIDICULE et improbable perruque qu'il avait face à Peter Fonda, sa ça sa n'a pas de prix.
Vu pour l'instant en 2D sur le BR M6 une image : la perfection et un son d'ENFER pas bessoin de pousser le système bien au contraire, arimer bien vos enceintes se film décoiffe lorsque le Rider se met au commande
