Fatal Attraction - Adrian Lyne (1987)

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renan75
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Message par renan75 »

je trouve qu'en dehors du message moralisateur (tromper est egal a tres puni tres severement) et du heros ,bien gentil et qui gangne a la fin,on a trop tendance a voir le personnage de glenn close comme une caricature exacerbée de folle.Or,je trouve que es themes sous jacents sont un peu occultés comme la depression du personage de glenn close.Elle aussi est victime en un sens,victime de sa pssion et tres certainement,de sa maladie que l'on peut voir comme une forme de dependance affctive enorme.A mon avis,ce personnage effraie car en quelque sorte,on le comprend quelque part et on se met aussi a sa place.
Elle a 37ans,visiblement elle n'a connu que des echecs sentimentaux,un pere mort.Alors oui, apres, son comportement depasse le domaine du raisonnable ,oui c evident,mais son malaise et son mal de vivre peuvent s'apparenter a celui de milliers de personnes qui attendent l'amour desesperement et qui ne le trouvent pas......d'ou pétage de plombs total au bout d'un moment.
Au dela du thriller,je l'ai vu comme un drame qui met en lumiere la solitude et les consequences qu'elles peuvent avoir chez certains individus;
Glenn close aurait merité un oscar a mon sens pour ce role
renan
Manolito
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Re: Fatal Attraction - Adrian Lyne (1987)

Message par Manolito »

Découvert sur le tard sur ciné + replay : que c'est mauvais, que c'est chiant ! La mise en scène brille par son absence, ou quand elle essaie de se manifester, on est dans la quasi parodie (la scène du lapin ! :shock: ). Il y a a priori tout pour un espèce de suspens hitchcockien domestique valable, mais le ton est rance, revanchard (femme au foyer dans son joli (?) pavillon de banlieue = bien ; business woman vivant seule dans un loft en plein quartier interlope = mal), il n'y a aucun approfondissement du personnage joué par Glenn Close, qui serait pourtant la seule chose intéressante de ce métrage laborieux et répétitif. Seul Michael Douglas, avec son mélange caractéristique de charisme charmant et de machisme déplaisant, parvient à maintenir notre attention. Mais c'est quand même très, très faible...
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