On ne peut pas comparer dans le sens où la question ne se pose pas dans le nouveau film. Enfin ? Je n'ai pas le souvenir d'une séquence où les mecs se disent ce qu'ils vont garder ou pas. Le traitement est très différent. Comme l'a déjà dit Manolito, dans ce nouveau film, l'idée est de proposer à la population un robot humanisé de manière à ce que ce soit accepté, essentiellement pour des raisons de libre arbitre. On comprendra par la suite que les industriels jouent avec cette notion. Un peu comme les plats cuisinés, ça y ressemble mais on ne sait pas vraiment avec quoi ça a été fait.Fatalis rex a écrit :D'ailleurs c'est drôle, dans le film original le scientifique fait remarquer qu'un bras peut être sauvé, et le mec d'OCP lui dit non, changez tout. Exactement l'inverse.
Dans le film original, ils ont juste besoin du cerveau, non pas pour humaniser le robot mais surtout pour qu'il soit efficace en tant que... robot policier ! Les buts sont très différents.
Reste que le film est terne. Le début se traîne en longueur bien que ce soit la partie la plus intéressante. J'aimerais partager la douleur du héros ou de la famille mais ils ne sont pas du tout attachant, le film ne réussit pas à instaurer une vraie empathie, handicapé de toutes façons par l'acteur principal transparent. Du coup, à part l'aspect dégoûtant de Murphy en version dénudée, ça m'a laissé froid. Lewis n'est plus une femme, c'est un homme. Choix curieux qui ne s'imposait pas, à part, peut être, pour faire une réplique sensé être drôle puisque le personnage est black et il fait remarquer à Murphy qu'il a maintenant la bonne couleur, noire donc.
Passé les premières parties du film, ça devient petit à petit obscur concernant les motivations des vilains. On comprend celle des flics pourris mais pour le reste ? Pas grave, ça permet de mettre Murphy face à une demi douzaine de robots géants. C'est filmé en secouant la caméra (même pour certaines séquences de dialogue intimiste, le cadre est instable de toutes façons). C'est moche à regarder là où ça devrait être impressionnant. Et j'ai du mal à croire qu'aux Etats-Unis, une entreprise privée puisse stocker en ville, même dans sa propriété privée, donc en plein milieu de Détroit des armes de guerre. Un peu comme si un mec plaçait une dizaine de chars d'assaut en toute impunité dans un immeuble au centre de Los Angeles. Surtout dans le contexte social du film où, finalement, le futur de Détroit nous présente une criminalité semblable à celle d'aujourd'hui. Néanmoins, sur ce dernier point, cela permet de placer le personnage de Samuel Jackson. Ce dernier étant un éditorialiste d'extreme droite qui attise une paranoia injustifiée de manière à instaurer un climat répressif et intolérant. Cela fait partie des bonnes choses que l'on trouve dans le film mais, au final, tout cela ne fonctionne pas du tout dans son ensemble. Dommage !