Vu le week-end dernier et beaucoup aime.
Bonne tension pendant tout le metrage, bonne alchimie entre Sly et Schwarzie et plus de cervelle que bibi n'aurait imagine en y allant. A ce titre, je partais du postulat que la premiere "performance" professionnelle de Sly allait rester sans explications, genre: il a reussi, acceptez-le. 'Ben non, on a droit a une sequence d'explication type McGuyver qui narre comme le bonhomme a reussi l'impossible et on fait re-belote au fur et a mesure dans la deuxieme partie du film. Bref, un bon film d'"evasion".
Sly est egal a lui-meme, Schwarzie fait faussement intellectuel (la barbiche, sans doute

) et on a un peu l'impression de revoir une nettement meilleur mouture du concept Tango & Cash (evasion incluse) avec un cote buddy-movie qui fonctionne cette fois! Notons que de voir Schwarzie en roue libre dans la langue de Goethe vaut son pesant d'Erdnuessen (cacahuetes

).
Bon, quelques bemols cote scenar; Sly qui jouerait les procureurs...? Heu...Sans mechancete, c'est quand meme par The Party at Kitty and Stud's qu'il a commence

. Les roles intellos, c'est pas son truc. (Ca marchait absolument pas dans T&C--meme affuble de lunettes

--il y a deja 30 ans, alors...)
Sly bouge plus que dans Rambo IV (ou il etait TRES statique) et mieux (enfin, le scenes d'action sont moins "cuttees" que dans Expendables I--le seul que j'ai vu). Paradoxalement, bibi a eu l'impression que Schwarzie bouge moins que dans The Last Stand?
Un autre truc, c'est peut-etre parce que je suivais le film en sourdine en lisant les sous-titres nippons, mais j'ai pas compris si Schwarzie est: (a) un good guy, (b) un bad guy, (c) un good bad guy ou (d) un bad good guy? Quelqu'un peut m'aider? C'est un terroriste financier? Un financier tout court (un terroriste, quoi

)?
On parle de Robin des Bois, mais qui fait quoi; redistribuer aux pauvres ou qui opere selon l'adage "charite bien ordonnee commence par soi-meme"? Le coup de la taupe infitre au FBI est par contre completement a cote de la plaque.
Pas non plus compris pourquoi au final on veut faire tomber Sly? Vendetta personnelle? Malversation? Un peu trop flou tout ca...
Le chef de prison est moyen-moyen. Decidemment, on dirait qu'en matiere de bad guys on a casse le moule depuis les annees 80s.
Dans le meme genre (toujours avec Sly), dans Lock Up, Sutherland la jouait diablement sadique (meme si le final etait monstrueusement rate!). Deja que la veille de voir le film en salle j'ai revu a la teloche Die Hard 4 avec son geek-turned-bad-guy qui ferait pas peur a ma grand-mere. Decidemment, c'est mou tout ca ...M'enfin, le garde-chiourne-en-chef fait plus 80s, meme s'il n'est guere utilise au final.
'Bon, soyons franc, le public vise est celui qui suivait deja les aventures de S&S il y a trente ans et qui est pret a les suivre alors qu'ils approchent de la 70aine. Pas sur que de les faire affronter des grabataires en guise d'adversaires marche vraiment a l'ecran, mais bon...quelques efforts en matiere d'adversite serait apprecies.
Pas mal aussi le traitement du taulard moyen-oriental. Un peu inattendu, et au final, pas "trop" politically correct, non plus (on se doute qu'il y a integrisme religieux la-derriere, mais le film laisse adroitement le doute). Quoiqu'il en soi, bibi aimerait revoir l'acteur a l'ecran.
Personnage sacrifie par contre; le toubib. Dommage pour Sam Neil.
Persos completement inutiles: les partenaires de Sly. M'enfin, c'etait attendu.
Le tout est un peu avare en one-liners, mais le "Say cheeze" qui a eclate la salle

enfonce le "psychopathe au volant de la Batmobile" de The last Stand. L'honneur est sauf, donc.
Allez, bibi chipote. C'est du bon cinoche estampille 80s. Ce qu'il faut, ou il faut et ayant passe un excellent moment, je ne me plains pas. Decidemment, plus que la photo de famille type Expendables, bibi prefere les mug-shots (Rambo IV / The Last Stand) ou les photomatons de duos (Escape Plan).
Bref, bibi en redemande et espere qu'il ne faudra pas attendre a nouveau 30 ans(!!) pour les reunir, nontudju!!
Escape Plan: 4.0 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.