Genova a Mano Armata - Mario Lanfranchi (1976)

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Superwonderscope
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Genova a Mano Armata - Mario Lanfranchi (1976)

Message par Superwonderscope »

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Après Rome, Milan, ou l'iTalie, c'est Gênes qui a été prise comme une sauvage à main armée.

Tony Lo Bianco est un ancien flic américian qui, de par ses origines siciliennes, revient en Italie. Il arrive à Gênes pour débarasser la ville du gangsterisme rampant (bien sûr). Il echoue cependant à sauver un homme d'affaires kidnappé et laisse s'échapper les ravisseurs. Le flic local Lo Gallo (commissaire " Le Poulet" ): joué par Adolfo celi, en mode automatique) suit la trajectoire du bonhomme. Et contre le chef des Gangsters (Howard Ross), il faut de la main d'oeuvre. d'autant que notre héros est engagé par la fille de l'homme d'affaire (Maud Adams, un peu perdue) pour retrover les assassins de son père.

sorti chez Socai sous le titre l'Homme sans Pitié (et donc The Merciless Man en anglais).
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Titre italien qui colle à l'ambiance qui régnait dans les années de plomb italiennes 70's, doublé d'un casting à vocation internationale (Tony Lo Bianco & Maud Adams sortaient de grands succès à ce moment précis). Ca demeure très mécanique, assez confus. Quelques tartes dans la gueule : Lo Bianco se fait corriger violemment au début du métrage et il dérouille méchamment Ottavianoi dell'acqua... Yanti Sommer n'était pas encore complètement à poil à l'époque mais jouait déjà comme une tanche. Maud Adams se la joue beauté froide au début puis denoue ses cheveux et roulez jeunesse & matins.
Quelques idées récurrentes aux polizieschi (aller au de là de la loi pour envoyer ce beau monde hors d'état de nuire - collusion gangster-monde des affaires, deliquescence de la haute bourgeoisie, la drogue qui transite dans les ports côtiers, etc.) peut-être un peu moins populiste et dérive droitière propres aux oeuvres de Lenzi ou à Castellari. Quelques emprunts ici et et là (Inspecteur Harry et French Connection 2) dans les cascades ou rebondissements scénaristiques. la résolution semble pénible à arriver mais la scène finale apparait comme expédiée rapidement comparé au reste.
Musique de Micalizzi qui reprend sans vergogne ses autres partitions.
Il y a une ambiance légère, quelques dialogues parfois bien vus (la scène où Lo Bianco va dénicher l'handicapé dans son taudis) ce qui change un peu des Merlineries, avec un Lo Bianco parfois ahuri au milieu de tout ça. Mais ça reste quand même médiocre.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Genova a Mano Armata - Mario Lafranchi (1976)

Message par Superwonderscope »

La musique best of de Franco Micalizzi sort chez digitmovies :
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Re: Genova a Mano Armata - Mario Lafranchi (1976)

Message par Superwonderscope »

Revu dans une version italienne de 86mn, je me rends compte que je l'avais totalement oublié §£ Rien en effet de bien mémorable dans ce récit très confus, dont j'ai l'impression que certains plans ont été excisés, tant certaines scènes semblent sorties de nulle part. des ellipses assez curieuses, et une fin parfaitement ridicule aux yeux du reste élaboré pendant 75mn.
Lo Bianco apparait se faire plaisir, il est même assez fun, désinvolte, se prend des coups sur la gueule, culbute Maud Adams, se retoruve à des moments opportuns du scénario au bon endroit on se demande pourquoi, donne des pains dans la tête et surtout effectue ses propres cascades. Une emphase sur le second degré et l'humour, sauf quand cette sale trogne d'"Howard Ross (dans le rôle d'un français!) se met à vouloir dégommer Lo Bianco toutes les 5 mn sans y arriver.
Il y a quand même un moment où j en comprenais plus grand chose à ce que voulaient les méchants trafiquants et surtout, le but de l'enquete de Lo Bianco. Ca se perd dans des méandres d'actions...
La zique de Micalizzi est toujours uassi efficace, bien que ressemblant à une pelletée d'autres compos qu'il a faites.
Lanfranchi tient sa caméra à l'épaule, très mobile. Le film, sans grand intéret et à l'histoire on ne peu plus confuse, est agréable à suivre mais demeure en dessous des œuvres phares des polizieschi des 70's.
PS : le titre est trompeur puisque certes cela se passe à Gênes mais ça n'est qu'une toile de fond à une histoire d'enlèvement. Personne ne prend la ville à main armée :D :D
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