
Après Rome, Milan, ou l'iTalie, c'est Gênes qui a été prise comme une sauvage à main armée.
Tony Lo Bianco est un ancien flic américian qui, de par ses origines siciliennes, revient en Italie. Il arrive à Gênes pour débarasser la ville du gangsterisme rampant (bien sûr). Il echoue cependant à sauver un homme d'affaires kidnappé et laisse s'échapper les ravisseurs. Le flic local Lo Gallo (commissaire " Le Poulet"

sorti chez Socai sous le titre l'Homme sans Pitié (et donc The Merciless Man en anglais).

Titre italien qui colle à l'ambiance qui régnait dans les années de plomb italiennes 70's, doublé d'un casting à vocation internationale (Tony Lo Bianco & Maud Adams sortaient de grands succès à ce moment précis). Ca demeure très mécanique, assez confus. Quelques tartes dans la gueule : Lo Bianco se fait corriger violemment au début du métrage et il dérouille méchamment Ottavianoi dell'acqua... Yanti Sommer n'était pas encore complètement à poil à l'époque mais jouait déjà comme une tanche. Maud Adams se la joue beauté froide au début puis denoue ses cheveux et roulez jeunesse & matins.
Quelques idées récurrentes aux polizieschi (aller au de là de la loi pour envoyer ce beau monde hors d'état de nuire - collusion gangster-monde des affaires, deliquescence de la haute bourgeoisie, la drogue qui transite dans les ports côtiers, etc.) peut-être un peu moins populiste et dérive droitière propres aux oeuvres de Lenzi ou à Castellari. Quelques emprunts ici et et là (Inspecteur Harry et French Connection 2) dans les cascades ou rebondissements scénaristiques. la résolution semble pénible à arriver mais la scène finale apparait comme expédiée rapidement comparé au reste.
Musique de Micalizzi qui reprend sans vergogne ses autres partitions.
Il y a une ambiance légère, quelques dialogues parfois bien vus (la scène où Lo Bianco va dénicher l'handicapé dans son taudis) ce qui change un peu des Merlineries, avec un Lo Bianco parfois ahuri au milieu de tout ça. Mais ça reste quand même médiocre.