Reipu 25-ji: Bôkan - Yasuharu Hasebe (1977)

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Superwonderscope
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Reipu 25-ji: Bôkan - Yasuharu Hasebe (1977)

Message par Superwonderscope »

titre anglais : Rape! 13th hour

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C'est mon premier Nikkatsu Pink machin et autant dire que j'ai pas vraiment aimé. Un scénario qui ne va nulle part, sauf dans les recoins les plus extrêmes du (on va l'appeler comme ça) Rapesploitation.

On a donc un violeur en série (que j'ai cru comprendre s'appeler "Crimson") qui passe son temps à violer des femmes en compagnie d'un jeune protégé. Le premier viol d'une ballerine fait que le protégé ne peut pas jouir. Mais il prend gout au viol et, ben, il recommence, armé d'une clé à mollette trouvée en pleine nature (ben voyons). Ils sont poursuivis par un gang de trois gays voulant de venger de l'assaut contre leur chef.

Pourquoi?

Parce que.

§£

Il y a quelque chose qui m'échappe dans ce truc bien lubrique, violent et dans la grande tradition de la violence misogyne. Sans parler de la légitimation du viol (en gros, il y en a au moins deux qui aiment ça et qui en redemandent). Qui plus c'est, c'est assez chiant car il n'y a aucun scénario à proprement parler. L'auteur semble intéressé par mettre en scène... que des viols. Bon, il devait y avoir un marché, j'imagine. D'autant qu'il n'y a que les nanas qu'on voit à poil, dans cette grande tradition machiste du film d'exploitation :D

Une scène autre avec le chef des gays (tous parés de colliers, histoire de bien comprendre )8 ) qui chope le violeur et qui lui demande de l'enculer "et il ne dira rien à la police de ses viols" . WTF??

Puis dans les dix dernières minutes, le film pousse un peu plus loin avec deux moments où je me suis dit "ah ouais, quand même"!

tout d'abord :
Spoiler : :
le violeur se fait tuer dans un piscine abandonnée et se fait violer post-mortem pour l'un des trois gays. Necrophilia fever!
puis
Spoiler : :
le deuxième larron lui casse les dents à coups de marteaux pour se faire faire une pipe là aussi donc, postmortem
mais comme tout a une morale
Spoiler : :
il vaut mieux être violeur en série que gay transgressif : l'élève s'échappe, les massacre tous les trois et revient violer la ballerine qui attendait son chéri
La qualité venant de quelques idées de mise en scène : comme le viol de la ballerine sur de la musique classique (la 3e symphonie de Brahms) - et à la fin
Spoiler : :
habillée de son habit du Lac Cygnes, sous une pluie de plumes pendant le générique final
J'ai un peu de mal avec tout cela. Le fait de vouloir repousser les limites du défendable est à l'honneur d'un cinéma trashoïde qui cherchait le spectaculaire à peu de frais... Je sais que c'est du cinéma d'exploitation et ce qui cela implique, mais c'est très très limite pour moi. Je suis allé jusqu'au bout mais les 73mn ont été très longues. J'ai du mal à comprendre le plaisir qu'on puisse en retirer.

Nikkastu-Scope 2.35:1
73mn
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
bluesoul
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Re: Reipu 25-ji: Bôkan - Yasuharu Hasebe (1977)

Message par bluesoul »

Pas que bibi soit fan de Rapesploitation (genre treeeees repandu dans l'archipel :roll: ), mais le film se trimballe une reputation de truc extreme--sans compter que c'est la Nikkatsu, quand meme, bref je tenterai bien l'experience.

Ca se trouve en DVD ou?
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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