
1e OSS 117 en Scope et en couleurs, Kerwin Matthews reprenant du service dans le role de Hubert Bonisseur de la Bath. Il est envoyé à Bangkok à la mort d'un agent secret sur place, sur la trace d'une sorte de secte menaçant de lacher le virus de la peste sur le monde via un laboratoire qui le revend à des puissances étrangères. Il y croise la jolie secrétaire Eva (Domnique Wilms) qui semble acoquinée avec le mystérieux Dr Sinn (Robert Hossein), sorte de gourou hypnotiseur très influent... ainsi que la soeur du Dr (Pier Angeli), sensible au charme du beau Hubert.
SI Matthews est indéniablement meilleur acteur que Frederick Stafford, il ne fait aucune cascade. Les combats sont de ce fait un peu statiques avec une caméra tentant de masquer tant bien que mal la doublure de circonstance.
Le film est un peu plus long que les autres opus (1H53), ce qui occasione quelques chutes de rythme, notamment dans la première heure. Cela reste toujours plaisant, toutefois, grace au charme des acteurs en place. Henri Virlojeux apporte un peu de fraicheur et une touche légèrement comique à son personnage. Robert Hossein est visiblement ravi de son rôle: il e dit dans l'interview en bonsu et cela se sent. Il joue le méchant suave et sadique avec une délectation qui se sent. Le magnétisme qui se dégage de son calme apparent joue aussi pour beaucoup dans la réussite (mineure) du film.
Car comparé à Atout Coeur à Tokyo, Banco à Bangkok, même s'il suit un schéma identique et balisé, est plus fluide. Le film tire d'ailleurs splutot bien parti des extéreirus thaïlandais (les séquences en bateau entre Pier ANgeli et Kerwin Mathews ne versent pas trop dans le toursime de pacotille) et les scènes d'actions, bien que peu nombreuses, s'égrènent agréablement (voir le final du laboratoire). Et toujours ces petites scènes qui font pensert à d'autres films qui arriverotn après, comme cette fuite en hors bord à travers des marécages où OSS 117 arrive insoncient dans le repaire du méchant de service...
quelques scènes qui arriveront aussi en écho aux futurs opus (entre autres, celle de l'ascenceur en Oss117/Mathews et Eva/D. Wilms ressemble à s'y méprendre à celle entre Mylène Demongeot et Frederick Stafford dans Furia à Bahia).
Si Furia à bahia demeure le meilleur de la série, Banco a Bangkok ne démérite pas pour autant son staut de "divertissement sympathique" et ce sans être péjoratif! Du toujours bon cinoche populaire made in Hunebelle.
DVD Z2 Gaumont, Franscope 2.35:1 avec transfert 16/9e, mono deux canaux.
bonus :
“La Môme vous salue bien” Présentation par Dominique Wilms, comédienne (4 mn)
“André Hunebelle, gentleman réalisateur” Portrait d'André Hunebelle au travail (10 mn)
“Reportage sur le tournage” Interview d'André Hunebelle, Robert Hossein et Anna-Maria Pierangeli (3 mn) - en Noir et Blanc.
1964, l'année de la machine à explorer les complexes, Horoscope : signe de la Vierge, focus qsur les Cover Girls et leurs remplçantes : les Top Modeles. Actualités Gaumont-Pathé (10 mn)