comte vonkrolock a écrit :
Mais au vu de la critique négative (a tort) de Sophie
C'est son avis. Et je suis d'accord avec elle, c'est mal écrit dans le sens où ça survole des trucs intéressants et ça s'appesantit sur des choses qui n'ont pas lieu d'être.
comte vonkrolock a écrit :
Je sais bien que Sophie est un peu jeune et n'a peut-être pas vu autant de film certains d'entre nous, de cette période des années 70s (les hommes du président, A Cause d'un Assassinat...).
...
On se croirait dans un très bon sou-Pollack ou Lumet.
Ah, ouais, quand même !

Bon, faisons un test...
LES HOMMES DU PRESIDENT, un peu plus de deux heures.
A CAUSE D'UN ASSASSINAT, un peu moins de deux heures.
DAREDEVIL, plus de
10 heures. (et ça ne raconte pas la moitié de ce qui se passe dans LES HOMMES DU PRESIDENT)
LES HOMMES DU PRESIDENT, ça se base sur des faits réels, y'a pas d'amourette et de castagne !
DAREDEVIL, y'a de l'amourette, de la vie personnelle en veux tu en voilà et pleins de castagnes (même quand ça ne sert à rien, le combat avec le ninja, intérêt ? Zéro !).
Je ne vois pas comment on peut faire le rapprochement entre des films "dossiers", sur fond politique, avec la série Netflix où la majeure partie du budget a du être alloué aux écrans publicitaires. La fameuse sobriété, c'est peut être simplement (et sûrement) parce qu'il n'avait pas le fric pour faire mieux. Parce que ça fait super fauché. Savoy1, que j'ai vu l'autre soir à la Cinémathèque, m'a dit qu'il avait vu les deux premiers épisodes sur grand écran et que ça piquait les yeux comme un simple objet télévisuel. Je suis d'accord avec lui, ça ressemble à la de la télé qui n'a pas beaucoup de moyens... Ca saute à la gueule avec les échanges redondants du bad guy dans sa limousine, les mecs qui parlementent autour d'une table dans une pièce à peine décorée... Etc...
Tu regardes des séries télévisées comme NEW YORK POLICE JUDICIAIRE, tu as un monde qui vit. Tu regardes DAREDEVIL, ça n'est pas naturel, tu as l'impression qu'il n'y a jamais grand monde nulle part, c'est très factice au même titre que les dialogues qui sonnent assez souvent plutôt faux. Bizarrement, j'ai surtout apprécié les flashbacks et, en écrivant, je comprends pourquoi... Ce sont les seules séquences qui te sortent d'un aspect fauché car ça te donne l'impression d'une aération vis à vis des pièces closes, couloirs et terrain vague. Mais les flashbacks restent fauchés, le match de boxe ? Même pas une image. Normal, c'est cher de remplir une salle avec un ring au milieu, sans compter la chorégraphie du combat. L'entraînement du héros ? C'est Frank Dux dans BLOODSPORT, c'est même combat. Un vieux qui te sort trois leçons pourris sur la vie en te donnant des coups de tatanes. Mais je préfère BLOODSPORT, au moins, ça cogne vraiment, les combats sont impressionnants. Pas dans DAREDEVIL. C'est triste mais plus je réfléchis en écrivant et moins je trouve des qualités à cette série. C'est peut être pour ça que je suis bloqué sur l'épisode 9 et que je n'arrive pas à me motiver à regarder la suite.
comte vonkrolock a écrit :
Si on doit faire à chaque fois une explication logique ou rationnel, pour chaque coups portés, pour chaque oeil au beurre noir....
Ca n'a rien à voir. Le mec est sensé être un héros. Il se bat contre de vulgaires malfrats, il se fait allonger, il pisse le sang... Suspense... Episode suivant, pareil... Suspense... Et ainsi de suite... Au bout d'un moment, c'est chiant de tirer sur la corde du "Ouhlala, c'est un héros, il s'en prend plein la gueule, va t'il survivre ?". Ben, oui, il va survivre, c'est le héros, j'ai pas 8 ans. Sur les épisodes que j'ai vu, ils nous refont le coup de la mauvaise chute à plusieurs reprises. Le héros est inconscient, ouhlala, il a eu du mal, ça s'éternise mais il se relève. C'est pas un peu jouer la montre, faire du suspense peau de chagrin ? Du coup, à force, je me dis "Putain, si il a du mal à se traîner sur ses deux pattes, comment ça se fait que l'épisode suivant, il gambade pour se refaire taper dessus, et ainsi de suite". A ce niveau là, d'ailleurs, l'unité de temps est très mal gérée. Il s'est écoulé combien de temps entre chacun des épisodes ? Un jour ? Deux jours ? Six mois ? On en sait rien. Ca donne l'impression d'une histoire ramassée sur une quinzaine de jours. C'est bizarre...
Dans les défauts... J'ai pas d'argent mais je veux me la jouer "hardcore". Je te sors le "Black Sky". Une arme qui fait peur ! Même au gros vilain qu'on nous dit... Et on s'aperçoit que c'est un môme. Pas grave, ce môme, c'est l'arme qui fait peur. Bilan, un vieux Scott Glenn le trucide pendant que la caméra n'est pas là (c'est moins cher qu'une poursuite en bagnole, le mec dit "Je l'ai poursuivi, je l'ai tué") et on n'apprendra JAMAIS rien sur le petit bonhomme tellement important. C'est pas mal écrit, ça ? C'est pas un peu crétin de faire monter la sauce pour en arriver à... Bah, à rien ! Le "Black Sky", c'était un éclair au caramel, c'était pareil ! A la limite, j'aurais préféré un éclair au caramel, au moins, je sais ce que c'est. Quoiqu'il en soit, on saura peut être un jour ce que c'est, manifestement, il y en a d'autres des petits nenfants qui font peur aux méchants (et aux gentils).
Fatalis Rex a écrit :
Rhooo la mauvaise foi

J'ai l'impression que les critiques sont plus dures sur cette série que sur le film
Le film avait le bon goût de ne pas durer 10 heures.
