Que c'est mauvais.
Complètement soporifique, aux couleurs qui ressemblent à des dizaines de films déjà faits (j'ai pensé à Pulse pendant le film), ce remake emprunte quasiment le même chemin que l'autre. Des scènes strictement identiques (entre autres, la première mort de la jeune fille qui pass sur un pont au dessus d'une ligne ferroviaire, la scène d'"exorcisme" televisuel...)... qui donne un machin d'une mollesse sans nom.
Pour une étudiante, Shannyn Sossamon a dix ans de trop (surtout par rapport aux autres etudiantes), ça ne fait pas du tout crédible. A 30 ans, donner des roles de jeunettes qui en ont 20, loupé.Des personnages inintéressants au possible. On se fiche complètement qui fait quoi pourquoi. Le pire, c'est qu'il n'y a meme pas un Jason quelconque qui viendra les dézinguer tout de suite. Non, il faut subir les 87 minutes.
On prend espoir lorsque le film arrive à la 65e minutes, car il donne l'impression d'etre terminé. Manqué. Les scénaristes (je doute que Valette y soit pour quelque chose) rallongent la sauce, et on décroche complètement, tellement on se fiche de ce qui peut se passer...
Ed Burns se ballade dans le film absolument pas du tut concerné par ce qu'il se passe. Trois balais plantés dans le cul, comme d'habitude dans les produits alimentaires ou il promène ses guetres. les acteurs restants sont totalement sacrifiés. Margaret Cho (trois dialogues plombés), Ray Wise (une caricature de lui-même en trois plans) Jason Beghe (laissé en plan à la moitié du film)... c'est incroyablement mal écrit, dénué de suspense et doté d'une direction d'acteurs inexistante.
Le pire reste le final, tant on sent les sneak previews désastreuses et que les producteurs se disent : "merde, va falloir qu'on fasse un truc plus spectaculaire." La fin, donc, interchangeable, à grand renforst de boum boum dans les basses et de bruits étranges dans le surround, d'explosions de vitres dans tous les canaux aurait pu etre tout aussi différente que le reste: on s'en fiche. Tellement ça sent le raccrochage de wagon de dernière minute.
Les SFX...oh mon dieu

du numérique de la pire espèce (la mort par le train, le bébé...) quelques maquillages intéressants (la scène dans le couloir d'aération) mais c'est d'une laideur au diapason du reste du film.
Un beau gachis... on ne retrouve à aucun moment un patte quelconque, un peu de folie. C'est lisse comme un pet sur une toile cirée. sans aucune personnalité, mais suffisamment pour marcher (il a été bien marketé à la base. jolie affiche cinéma, jolie campagne) et assurer la suite de la carrière d'Eric Valette.
Tant mieux pour lui, mais quel vide pour le spectateur.
SWS dit : beuark.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?