En effet, dans une salle, c'est un peu différent, çà peut lier le souvenir d'un film à quelque chose d'autre - un cinéma où on n'avait jamais mis les pieds avant, le fait qu'on y soit allé avec une bande de potes, ou au contraire qu'on était pratiquement seul dans la salle, ou encore qu'on soit rentré à pied parce qu'il n'y avait plus de métro, etc. La plupart du temps, on se souvient du tout, le film + la salle + l'ambiance, etc.
Mais les films qu'on voit chez soi, surtout si çà a toujours été le même appartement, la même ambiance, et qu'on ne se soit pas engueulé avec sa chère et tendre (ou son cher et tendre) ce jour-là, bref - quand il n'y a que le film qui change et pas l'ambiance, on finit souvent, trop souvent, par confondre ou même oublier.
Si un film reste dans la mémoire alors qu'il a été vu dans ces conditions "habituelles", c'est donc qu'il possédait quelques mérites et se distinguait du lot. Remarquez, çà peut être aussi le film le plus chiant que vous ayiez jamais vu, mais bon là aussi il se distingue des autres, en quelque sorte - à moins que "le plus chiant jamais vu" soit un tic chez vous.
Tout ceci pour dire qu'ayant vu "Highway to Hell" voici bien des ans, son climat m'est resté dans la tête, et je ne l'ai jamais oublié. Je pourrais citer une vingtaine de titres comme çà, sur les milliers vus sur ma téloche, ce qui n'est pas beaucoup. Les titres peuvent varier d'une personne à l'autre bien sûr, mais celui-là semble faire l'unanimité.
Conclusion: une sortie DVD s'impose en effet !
... et tout çà pour en arriver là !
si c'est pas du préambule çà Madame...
