Revu sur le Z2 Studio Canal cet étrange et puissant voyage entre rêverie et cauchemar sur l'enfance, le temps, la vieillesse. Un conte mélancolique transcendé par son atmosphère visuelle, son imagerie si particulière qui a fait date, héritière à la fois de Prévert et Doisneau et qui a su imposé une nouvelle expression du merveilleux.
Ce qui frappe en le revoyant c'est de constater à quel point le film a trouvé sa place dans son propre insconscient cinéphilique, on se souvient du moindre plan, il implique une émotion intacte.
Car chose rare, je me suis replongé exactement dans le même état d'esprit que lors de la vision salle qui me semblait appartenir à une autre vie, 10 ans déjà, transporté. A nouveau. Vers le grand voyage.
