Decouvert via Mazon (Japan) Prime.
Bon, a la base, c’est pas un film au top de mes priorités, mais Mazon indiquait que le film n’allait bientôt plus être dispo (gratos), donc…
Full disclosure: bibi est un inconditionnel de Bronson (meme les trucs genre Death Wish IV: The Crackdown/Le Justicier braque les Dealers) et n’accroche absolument pas a Statham. Par contre, je dois avouer que dans la filmo de Bronson, The Mechanic est un des films avec lesquels j’ai en fait le plus de mal…(pas trop trop sur pourquoi en fait

, mais bon).
Conclusion a la base: TM (R)emake pourrait être le film qui change la donne.
Rate, enfin essai pas transforme on va dire...
Commencons par les bons trucs.
Donald Sutherland; toujours nickel, une chouette deuxieme moitie de metrage, d'assez bons acteurs (meme Statham).
Ensuite, les mauvais trucs comme une intro vraiment pas top entre cascades over-the-top ou encore moins de crédibilité (en tant que film “serieux”) qu’une intro d’un James Bond de la période Moore

et surtout, une premiere moitie vraiment plan-plan...
Puis le reste, enfin les trucs moyens/couci-couca en tete desquelles Statham qui n’a qu'une moyenne presence, mais bon, il livre le minimum et j’ai vu pire a part ca (et surtout, pire dans la filmo du bonhomme).
Le vrai problème est la comparaison du remake avec le film original que meme si bibi ne l’aime pas, doit avouer qu’il a une atmosphere froide, voire glaciale assez marquante, peut-être un film trop nihiliste pour le forumeur émotif et sensible que je suis…

?
Le remake de son cote est un actionné lambda, bien réalise, mais avec un soulignement musical un cran trop present, beaucoup de simplicité dans sa trame
, un tueur taciturne, mais pas trop, enfin pas assez pour ne pas caresser dans le sens du poil les spectateurs des cineplexes. (i.e. la prise d'otages et la scene de torture).
Ainsi le tueur au service de la mafia en ’72 devient plutôt un exécuteur des basses besognes du gouvernement en ’11. Autres temps, autres moeurs…et autre public…
La complexite de la relation entre le tueur et son “apprenti” sont plus “claires”, le style de vie du “mecanicien” (et le mécano lui-meme) plus “humain”, son apprenti aussi (sans compter le motif du twist final pour ce dernier).
En fait, le film de 1972 avait un titre ideal en allemand: Kalter Hauch [trad. sueurs froides ], ce qui se traduit littéralement et mot-par-mot par “brise/souffle froid” ce qui collait parfaitement a l’espece de thriller métaphysique sous-refrigere qu’était le film.
Malheureusement, ceci est donc complètement évacué et remplace par du convenu.
J’avais donc du mal avec le film de 1972, mais au moins lui reconnaissait une identite forte (mais allant méchamment a rebrousse-poil), le film de 2011 n’en a malheureusement aucune de propre, mais reste sympa et depote assez dans sa deuxieme partie.
The Mechanic (R): 3.75 / 5 (un "bon" Statham je suppose et un film competent qui a ses (bons) moments, mais que j’oublierais sans doute assez vite. Pour “samedi-soiristes” en quête d’un burger cinematographique)
P.S. En y repensant, je me rends compte que le perso du Mechanic interprète par
Bronson ressemble au perso de manga/anime nippon Golgo 13, meme froideure inhumaine, meme nihilisme assume (notez que j’accroche aux adaptations anime du manga et pas a ce dernier…un peu comme le film avec Bronson…)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.