Finies les envolées de Don Taylor, les séquences marquantes, l'atmosphère de peur ou d'épouvante. On revient vers du pépère-Donner. Ca n'est pas laid à regarder, on sent un soin éminent porté aux détails, le visuel léché, les décors parfaits.
On sent aussi qu'il y a moins 'argent, moins d'ambitions de grandeur. C'est plus versé dans le psychologique qui confine au blabla impotent par moments. Les prêtres sont vraiment des quiches de première cordée pour éliminer le bestiaux. C'en est risible par instants. Des incohérences en rafale, comme d'habitude. Pour un ANtéchrist, il s'y prend aussi comme une tanche.. Pour finir en précis de catholicisme fervent... en ces temps de fillionisme aggravé (à gaver?), ça a du sens (commun?).
Bref c'est assez con. Neill joue en retrait. la scène où il harangue ses fidèles est assez ridicule, il se la joue comme Beckham sous amphétamines. La machine tourne 108 mn un peu à vide, c'est bien dommage.
Deux scènes sortent du lot : le suicide de l'ambassadeur (qui n'a pas réussi sa réception, ça manquait de rochers

la fin manque cruellement de climax. C'est d'ne mollesse sans nom, sans parler de la révélation christique finale. Sans aucune surprise.
Très belle image 2.40:1, qui rend hommage à a photo superbe, aux éclairages millimétrés en teintes toutes automnales.
le mixage DTS HD MA 5.1 explose tout pour... la partition de jERRY Goldsmith. Encore une fois, il réussit pleinement son coup avec une partition certes plus classique que la précédente, mais ultra-classieuse.