Artisan plutôt doué George P. Cosmatos à pas mal tourné pour Hollywood, surtout dans le gros spectacle qui explose à l'écran.
Cette série B avec en vedette Charlie Sheen en pleine gloire échapper d'un Wall Street et Linda "Terminator" Hamilton ne déroge pas à la règle du blockbuster, même si cela se veut plus léger coté explosif. Sorti en plein tempête sur la Maison Blanche. Et surement suite au succès du JKF de Oliver Stone à la fin des années 90.
Des films qui installerais leurs caméra au cœur du pouvoir et qui déferler à la fin des ces années là, entre le Chacal avec Bruce Willis, Les Pleins Pouvoirs avec Clint qui avait déjà élaguée le terrain avec Wolfgang Petersen dans son très bon thriller : Dans la Ligne de Mire.
Alors bien sûr celui-ci s'y s’inspire comme beaucoup très largement du célèbre film de Sydney Pollack (3 Jours du Condor), lui même en plein crise parano dans les années 70 avec le succès des Hommes du Présidents de Alan J. Pakula.
Le coté thriller à dialogue ayant laissé totalement place à l'action. Même Pakula avait mis le paquet dans ces années là avec A Cause d'un Assassinat. Finira lui aussi par tomber dans le panneau avec son Affaire Pélican en 1993.
Donc se Shadow Conspiracy entretient une forme de lien, même s'il est très mince avec ces films, l'histoire est très superficielle et ont fini par se contrefiche de pourquoi la plupart des protagonistes se sont tués, et quel est se soit disant gouvernement fantôme qui dirige ou voudrait dirigé. D'ailleurs là n'est pas la finalité de ce spectacle. Qui met avant tous Charlie Sheen en politique roi du triathlon poursuivit par une sorte de machine à tuer digne d'un Terminator: l'acteur Stephen Lang qu'ont avait pu voir dans un rôle équivalent dans la Manière Forte.
Reste donc un honnête thriller du samedi soir, bien mis en image de manière professionnel. Qui ne possède malheureusement en dehors de son casting aucune originalité, même le final met en scène un jouet déjà utilisé par Clint dans le dernier opus de l'inspecteur Harry. Sa a le mérite d'être emballé rapidement et pas comme sur les films de Pakula de s’éternisé plus de 2H, se qui n'est pas si mal au final

Mais comme à l'époque je mettrais ce film encore une fois bien après, celui de Dwight Little avec Wesley Snipes et Diane Lane (Meurtre à la Maison Blanche) bien mieux écrit.
Revu sur le DVD de Film Office de 2000 qui montre que la compression d'époque à prix un sacré coup dans l'aile, depuis l'arrivé de la HD.
