Autre titre VO : Night Hair Child / Night Child
VI : La tua presenza nuda! (avec comme réalisateur : andrea Bianchi)
Elise (Britt Ekland) épouse Paul (Hardy Krüger) et emménage dans la maison avec le fils de Paul (Mark Lester). Elle commence à avoir un doute sur la nature perverse du gamin de 12 ans et soupçonne qu'il a en fait tué sa mère.

Que voilà un film inconfortable! Après avoir retiré le Blu ray de mon lecteur, je me suis dit que c'était typiquement le genre de film qu'il serait matériellement IMPOSSIBLE de faire aujourd'hui.
La présence des deux cinéastes : si on se dit que la matériau assez pervers dans son essence ressemble à du Bianchi (et ce qu'il fit comme fils après genre malabimba°, il semblerait que Bianchi n'apparaisse que dans la version italienne du film, s"'étant occupé de la co-prod, du doublage et de la promotion.
Le film s'avère fixé sur la vision d'Elise, sa perception des événements et donc le ressenti qu'elle fait partager aux spectateurs. Le point de vue devient quelque peu en présentant des éléments propres à Paul (l'enterrement du chien), pour glisser au final vers une structure de rêve éveillé ou s'entrecroisent cauchemar, fantasmes et réalité. Sur le papier, c'est plutôt bien imaginé.
L'exécution visuelle met un peu le plat par terre. la direction 'acteur est assez affreuse. le choix de Britt Ekland s'avère contestable : sa moue boudeuse le long du film et ses effeuillages peu farouches sont un atout charme, mais son jeu d'actrice reste épouvantable. Le jeune Lester n'est guère mieux. L'ambiguité de son rôle ne parvient que rarement à faire douter de sa culpabilité tant il reste droit dans ses bottes. Peu de naturel.Il n'y a guère qu'Hardy Krüger qui gagne en naturel et semble détaché de l'ensemble (parfait avec son rôle).
La meilleure restant Lilli Palmer dans son rôle de psychothérapeute, menant de manière froide et calculée son entretien. C'est d'ailleurs à partir de là que le film devient réellement intéressant, et que le réalisateur joue avec la structure du récit, jusque là bien sage.
Pour la progression dramatique, c'est assez lent et le film aurait gagné à raccourcir sa durée pour resserrer l'intrigue. On regarde un peu sa montre, au bout du compte...
Maintenant, il y a l'élément salace qui arrive. En fait, e film vaut surtout pour ses 10 dernières minutes. Après la laborieuse mise en place des éléments, on a affaire à un affrontement entre le gamin et Elise, qui va escalader vers la folie pour la jeune femme.
Puis un double très surprenant retournement de situation final dans les 2 dernières minutes.
On bascule tout d'abord dans de la pédophilie pure et simple


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et enfin le tout dernier retournement :
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C'est ensuite à chacun de considérer le traitement du sujet en fonction de son curseur moral.
Le film reste un représentant digne des années 70 de tentative de perversion de l'oeil du spectateur. C'est quand même un peu mou de la guibole et il faut patienter avant le "clou" du film. as sûr que je le revoie. En tous cas, une sorte de réinvention de la Mauvaise Graine et un terreau pour The Good Son, assurément.
Très belle zique de Stelvio Cipriani, qui donne le La de ce thriller psychologique tendance sulfureuse du film. Il donne un aspect sonore très Bava à l'ensemble.
Vu sur le Blu Ray VCI.
Si l'ensemble est sans griffure ou poussière et respecte le grain en présence..., il s'agit quand même d'un de spires blu ray récents qu'il m'ait été donné de voir. Les contours sont flous, la définition parfois hasardeuse, les détails fourmillent parfois, les couleurs bavant par instants... c'est pas très beau.
Il est indiqué "version complète" car le film avait été en effet coupé à plusieurs endroits selon les pays. il y a bien
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1.85:1
1H36
VO sans st
film annonce