The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
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Le test du disque anglais (avé son commentaire audio par mercredi ) :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1414
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Re: The Changeling - Peter Medak (1980)
Le label britannique Second Sight annonce une restauration du film pour sa prochaine sortie en Blu ray le 25 / 06 /2018.
La liste des bonus est en attente mais il y aura d'ores et déjà un livret de 40 pages.
Excellente nouvelle!
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Re: The Changeling - Peter Medak (1980)
D'autres éditions HD pour ce film que j'aimerais bien revoir? Rien de prévu en France?
Medak revient sur le film, sa carrière...Spielberg et Scorsese admirateurs de "The Changeling":
https://www.indiewire.com/2018/08/peter ... 201992972/
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Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Très belle copie HD, y'a pas à dire.
Pour le film, c'est en effet un peu longuet, avec des moments qui m'ont paru curieux; Scott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Maintenant, Medak construit une atmosphère pesante au final. Classique histoire de maison hantée, avec un suspense complémentaire pas désagréable concernant l'explication du titre original. Le titre français est très trompeur (et faux). Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante. Une approche que Hooper et Spielberg dans leur forme pour Poltergeist, mais de manière plus hollywoodienne (donc plus tape à l'oeil).
Un élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers, traumatisme enfantin et compositeur qui s'isole dans une maison recluse pour travailler, des éléments qui rappellent un hasard ou une coïncidence, faudra que je pose la question au réalisateur la prochaine fois que le croise.
Maintenant, il y a cette gêne ressentie du drame de Russell qui devient totalement accessoire, au point d'être abandonné en cours de route - alors que le premier tiers du film est basé dessus, dont cette approche violente de l'accident. Medak fait la paix avec ce spectaculaire pour ne le reprendre qu'à la fin.
Un final un peu plaqué, genre "c'est le moment de tout faire péter", très spectaculaire au final. Il me semble par ailleurs que le tournage avait causé pas mal de remous. n'ayant pas encore parcouru e reste de l'édition, j'imagine trouver quelques réponses à ce sujet.
E, tous cas, il y avait du budget et ça se ressent. Superbe photographie à tous les niveaux, amples mouvements de caméra, utilisation optimale du décor de la maison, séquence impressionnante de. Un traitements mme toute classique, réminiscence des ambiances de La Falaise mystérieuse, les Innocents. Il échappe à la facilité des effets de trouille pour distiller 'angoisse. Quelque chose qu'on voit beaucoup moins aujourd'hui.
Pour le film, c'est en effet un peu longuet, avec des moments qui m'ont paru curieux; Scott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Maintenant, Medak construit une atmosphère pesante au final. Classique histoire de maison hantée, avec un suspense complémentaire pas désagréable concernant l'explication du titre original. Le titre français est très trompeur (et faux). Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante. Une approche que Hooper et Spielberg dans leur forme pour Poltergeist, mais de manière plus hollywoodienne (donc plus tape à l'oeil).
Un élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers, traumatisme enfantin et compositeur qui s'isole dans une maison recluse pour travailler, des éléments qui rappellent
Spoiler : :
Maintenant, il y a cette gêne ressentie du drame de Russell qui devient totalement accessoire, au point d'être abandonné en cours de route - alors que le premier tiers du film est basé dessus, dont cette approche violente de l'accident. Medak fait la paix avec ce spectaculaire pour ne le reprendre qu'à la fin.
Un final un peu plaqué, genre "c'est le moment de tout faire péter", très spectaculaire au final. Il me semble par ailleurs que le tournage avait causé pas mal de remous. n'ayant pas encore parcouru e reste de l'édition, j'imagine trouver quelques réponses à ce sujet.
E, tous cas, il y avait du budget et ça se ressent. Superbe photographie à tous les niveaux, amples mouvements de caméra, utilisation optimale du décor de la maison, séquence impressionnante de
Spoiler : :
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Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
C'est un peu la version masculine de "Julia"/"Full Circle" quoiSuperwonderscope a écrit : jeu. févr. 14, 2019 11:47 amScott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante.

Spoiler : :
En revoyant le Medak j'avais pensé pour cette scène à "Opération peur"...qui assez logiquement aurait pu inspirer "la maison de la terreur".Superwonderscope a écrit : jeu. févr. 14, 2019 11:47 amUn élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Ah tiens, c'est sorti chez Make My Day.


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Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Une véritable aubaine de (re)découvrir se film, et en HD, tant pis pour la VF d'époque. L'essentiel s'est le film enfin dispo avec stfr et quelques bonus, et encore une fois un très grand George C. Scott

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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