The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Le test du disque anglais (avé son commentaire audio par mercredi ) :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1414
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1414
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21581
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: The Changeling - Peter Medak (1980)
Le label britannique Second Sight annonce une restauration du film pour sa prochaine sortie en Blu ray le 25 / 06 /2018.
La liste des bonus est en attente mais il y aura d'ores et déjà un livret de 40 pages.
Excellente nouvelle!
La liste des bonus est en attente mais il y aura d'ores et déjà un livret de 40 pages.
Excellente nouvelle!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
-
- Messages : 6325
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
- Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
- Contact :
Re: The Changeling - Peter Medak (1980)
D'autres éditions HD pour ce film que j'aimerais bien revoir? Rien de prévu en France?
Medak revient sur le film, sa carrière...Spielberg et Scorsese admirateurs de "The Changeling":
https://www.indiewire.com/2018/08/peter ... 201992972/
Medak revient sur le film, sa carrière...Spielberg et Scorsese admirateurs de "The Changeling":
https://www.indiewire.com/2018/08/peter ... 201992972/
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21581
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Très belle copie HD, y'a pas à dire.
Pour le film, c'est en effet un peu longuet, avec des moments qui m'ont paru curieux; Scott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Maintenant, Medak construit une atmosphère pesante au final. Classique histoire de maison hantée, avec un suspense complémentaire pas désagréable concernant l'explication du titre original. Le titre français est très trompeur (et faux). Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante. Une approche que Hooper et Spielberg dans leur forme pour Poltergeist, mais de manière plus hollywoodienne (donc plus tape à l'oeil).
Un élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers, traumatisme enfantin et compositeur qui s'isole dans une maison recluse pour travailler, des éléments qui rappellent un hasard ou une coïncidence, faudra que je pose la question au réalisateur la prochaine fois que le croise.
Maintenant, il y a cette gêne ressentie du drame de Russell qui devient totalement accessoire, au point d'être abandonné en cours de route - alors que le premier tiers du film est basé dessus, dont cette approche violente de l'accident. Medak fait la paix avec ce spectaculaire pour ne le reprendre qu'à la fin.
Un final un peu plaqué, genre "c'est le moment de tout faire péter", très spectaculaire au final. Il me semble par ailleurs que le tournage avait causé pas mal de remous. n'ayant pas encore parcouru e reste de l'édition, j'imagine trouver quelques réponses à ce sujet.
E, tous cas, il y avait du budget et ça se ressent. Superbe photographie à tous les niveaux, amples mouvements de caméra, utilisation optimale du décor de la maison, séquence impressionnante de. Un traitements mme toute classique, réminiscence des ambiances de La Falaise mystérieuse, les Innocents. Il échappe à la facilité des effets de trouille pour distiller 'angoisse. Quelque chose qu'on voit beaucoup moins aujourd'hui.
Pour le film, c'est en effet un peu longuet, avec des moments qui m'ont paru curieux; Scott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Maintenant, Medak construit une atmosphère pesante au final. Classique histoire de maison hantée, avec un suspense complémentaire pas désagréable concernant l'explication du titre original. Le titre français est très trompeur (et faux). Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante. Une approche que Hooper et Spielberg dans leur forme pour Poltergeist, mais de manière plus hollywoodienne (donc plus tape à l'oeil).
Un élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers, traumatisme enfantin et compositeur qui s'isole dans une maison recluse pour travailler, des éléments qui rappellent
Spoiler : :
Maintenant, il y a cette gêne ressentie du drame de Russell qui devient totalement accessoire, au point d'être abandonné en cours de route - alors que le premier tiers du film est basé dessus, dont cette approche violente de l'accident. Medak fait la paix avec ce spectaculaire pour ne le reprendre qu'à la fin.
Un final un peu plaqué, genre "c'est le moment de tout faire péter", très spectaculaire au final. Il me semble par ailleurs que le tournage avait causé pas mal de remous. n'ayant pas encore parcouru e reste de l'édition, j'imagine trouver quelques réponses à ce sujet.
E, tous cas, il y avait du budget et ça se ressent. Superbe photographie à tous les niveaux, amples mouvements de caméra, utilisation optimale du décor de la maison, séquence impressionnante de
Spoiler : :
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
-
- Messages : 6325
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:10 pm
- Localisation : Haute Normandie et parfois Ile de France!
- Contact :
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
C'est un peu la version masculine de "Julia"/"Full Circle" quoiSuperwonderscope a écrit : jeu. févr. 14, 2019 11:47 amScott accepte hyper facilement le fait d'un fantôme frappeur dans sa baraque, après deux ou trois questionnements rationnels.
Medak évite soigneusement de refaire un nième bidule de possession démoniaque, jouant sur le fantôme à proprement parler - pour plus tourner autour du drame personnel d'un homme ayant perdu ses proches. (donc plus réceptif aux affres d'une âme perdue?).
Beaucoup aimé la séquence de la séance avec la médium, sobre et prenante.

Spoiler : :
En revoyant le Medak j'avais pensé pour cette scène à "Opération peur"...qui assez logiquement aurait pu inspirer "la maison de la terreur".Superwonderscope a écrit : jeu. févr. 14, 2019 11:47 amUn élément aussi qui m'a fait réagir : ce mélange de balle qui dévale les escaliers
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Ah tiens, c'est sorti chez Make My Day.


-
- Messages : 10220
- Enregistré le : mer. févr. 28, 2007 6:32 pm
- Localisation : Dans les Carpathes Lyonnaises
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Une véritable aubaine de (re)découvrir se film, et en HD, tant pis pour la VF d'époque. L'essentiel s'est le film enfin dispo avec stfr et quelques bonus, et encore une fois un très grand George C. Scott

Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

Snake Plisken Escape from NY
-
- DeVilDead Team
- Messages : 21581
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
- Localisation : Pyun City
Re: The Changeling / L'enfant du diable - Peter Medak (1980)
Avec la promo Second Sight, j'ai opté pour le 4K. Si les premieres images de George C Scott marchant a l'extérieur font assez peur en terme de definition et de grain, la suite est vraiment un bel upgrade en terme qualitatif. Tres heureux du rendu.
Pour le film, je le réévalue par rapport a ma dernière vision d'il y a 6 ans, meme si les reproches demeurent les memes en termes de construction narrative.
Il n'empêche que ce Changeling reste un cas a part pour les maisons hantées. Et pour 1979, c'est meme assez audacieux de ne pas verser dans une nième bondieuserie de merde et autres charlataneries récentes a la Warren. Refusant les effets chocs gratuits, Medak préfère distiller une atmosphere insidieuse, rendre la maison vivante. C'est sa meilleure réussite ici, avec également une belle direction d'acteurs dans les seconds rôles (Melvyn Douglas, parfait, entre autres).
Autre effet curieux sur la revoyure, c'est la meilleure mise en avant de la tres belle musique de Kenneth Wannberg, au diapason des images mystérieuses et inquiétantes qui parsèment le film. Il y a d'ailleurs un beau segment dans les bonus a ce sujet.
Enfin, je n'avais pas prêté attention au bonus sur l'origine du film. Second Sight a repris celui tourne pour Severin, a savoir que le film est base sur un fait reel qui appartient à l'histoire de la ville de Denver . Surprenant (et qui a du aussi inspirer Poltergeist a plus d'un égard).
Production anglo-canadienne qui a profite a fon de la nouvelle loi sur les abattements fiscaux canadiens en 1978 (comme quasiment tous les slashers de cette époque, par ailleurs), cela permit un budget supérieur, ce qui se voit largement a l'écran.
Le film réalisa 204 289 entrees a sa sortie française, sur 5 ans d'exploitation. Contrairement a ce qui fut affirme par certains le film fonctionna plutôt bien sur les écrans américains, rapportant deux fois sa mise initiale. OOUblie aujourd'hui, le film fit une razzia inédite sur les Genie awards canadiens (les Cesars au Canada, pour faire court), gagnant 9 statuettes dont meilleur film, meilleur acteur étranger , meilleure actrice étrangère, meilleurs decors, meilleure photo, meilleur montage, meilleure adaptation, meilleur son.
Pour le film, je le réévalue par rapport a ma dernière vision d'il y a 6 ans, meme si les reproches demeurent les memes en termes de construction narrative.
Il n'empêche que ce Changeling reste un cas a part pour les maisons hantées. Et pour 1979, c'est meme assez audacieux de ne pas verser dans une nième bondieuserie de merde et autres charlataneries récentes a la Warren. Refusant les effets chocs gratuits, Medak préfère distiller une atmosphere insidieuse, rendre la maison vivante. C'est sa meilleure réussite ici, avec également une belle direction d'acteurs dans les seconds rôles (Melvyn Douglas, parfait, entre autres).
Autre effet curieux sur la revoyure, c'est la meilleure mise en avant de la tres belle musique de Kenneth Wannberg, au diapason des images mystérieuses et inquiétantes qui parsèment le film. Il y a d'ailleurs un beau segment dans les bonus a ce sujet.
Enfin, je n'avais pas prêté attention au bonus sur l'origine du film. Second Sight a repris celui tourne pour Severin, a savoir que le film est base sur un fait reel qui appartient à l'histoire de la ville de Denver . Surprenant (et qui a du aussi inspirer Poltergeist a plus d'un égard).
Production anglo-canadienne qui a profite a fon de la nouvelle loi sur les abattements fiscaux canadiens en 1978 (comme quasiment tous les slashers de cette époque, par ailleurs), cela permit un budget supérieur, ce qui se voit largement a l'écran.
Le film réalisa 204 289 entrees a sa sortie française, sur 5 ans d'exploitation. Contrairement a ce qui fut affirme par certains le film fonctionna plutôt bien sur les écrans américains, rapportant deux fois sa mise initiale. OOUblie aujourd'hui, le film fit une razzia inédite sur les Genie awards canadiens (les Cesars au Canada, pour faire court), gagnant 9 statuettes dont meilleur film, meilleur acteur étranger , meilleure actrice étrangère, meilleurs decors, meilleure photo, meilleur montage, meilleure adaptation, meilleur son.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?