L'inévitable catastrophe - 1978 - Irwin Allen

[Superwonderscope]

c'est pour octobre 2018

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[Algor]

Bon, je suis malgré tout content de l'avoir revu, même si c'était bien pénible d'arriver au bout. Un non-sens cinématographique, une perle d'outre-espace temps. Comment Warner a pu laisser un truc pareil me dépasse. Qu'ils aient remis le couvert avec Poseidon 2 et le Jour de la Fin du Monde est effarant. (ceci dit, je devrais me les refaire aussi )

Pas de blu-ray pour moi concernant ces chefs d’œuvres.

Étant jeune j'adorais découvrir ces Irwin Allen à la télé. C'était pas plus débile que Perdu dans L'Espace Voyages au Fond Des Mers, ou autres séries égarées dans le temps passé ou futur.
Aujourd'hui, je n'ai pas été capable de me rendre jusqu'au bout. Cela me rappelle mes cours de cinéma où on nous passait des mauvais films pour apprendre à éviter les bourdes de ce genre de réalisations.
Étonnamment, des trois titres cités plus haut, je peux encore visionner sans trop de traumatismes le Retour au Poséidon...où là, au moins, il y a un semblant de cohérence.
Michael Caine avait déjà dit qu'il signait des contrats sans trop lire les scénarios, car, disait-il, il était bien payé. Et Allen devait être convaincant de ce côté-là.
Et pour ceux qui détestent ces petits insectes ailés (abeilles, guêpes ou bourdons), sachez que s'ils disparaissent de cette planète, ce sera difficile à l'avenir de trouver des fruits ou des légumes sur les étales de vos magasins préférés.

[Machet]

C’est pas bon tout ça. Je dirai même que c’est mauvais !

Mise en scène statique, même dans les moments d’action. Comédiens mous et pas impliqués (Michael Caine a l’air de se faire chier comme jamais). Dialogues ronflant et sans rythme. Figurants automates. Musique sous-mixées, on n’entend rien ! (à part sur les génériques).

Il n’y a que la scène de l’antidote qui m’a semblé intéressante, Hitchcockienne, un peu… au moins dans l’écriture.

Ça fait vraiment téléfilm du dimanche après-midi. Il était fatigué Irwin Allen. Ou il n’avait plus envie et a fait le minimum syndical. C’est le film d’un dépressif. Il est assurément meilleur producteur que réalisateur. En fait c’est le Frank Marshall des années 70. Et The Swarm est son Congo (avec Jerry Goldsmith là aussi !).

C’est pas très clair, mais j’ai le sentiment que The Swarm se passe dans le futur. Quelqu’un confirme ? Car ils avaient déjà FaceTime et ChatGPT. Et les costumes des soldats ont l’air un peu futuriste aussi.

Bon il y a tout de même des points positifs : les effets d’essaims d’abeilles sont bien faits. Et puis on a des lances-flamme, ce qui est toujours cool (c’est une arme qu’on ne voit pas si souvent finalement). Katharine Ross est agréable à regarder. Voila… C’est à peu près tout je dirai.