Bon.. c'est toujours aussi con

Si on résume : on ne voit jamais d'alligator, le resort parle de "pont aux crocodiles" mais Barbara trouve que cela ressemble à un caïman.
On a droit à une petite bandelette d'aventures un peu plus grand public, piquant ici aux Dents de la Mer, là à Piranhas... on finirait presque par trouver une ressemblance à Up from the Depths et même (soyons fous) au Jour de la Fin du monde

Bref.
Ca se laisse voir distraitement. Ca distrait, voilà. On peut aller se chercher un café, partir pisser, s'assoupir 2 mn sans manquer quoique ce soit de l'intrigue.
C'est joliment tourné, on voit qu'il y a un peu de fric. Barbara est belle, indépendante. Mel ferrer est un salaud. Claudio fait ce qu'il peut.
L'intéressant demeure en effet le corollaire de la nature attaquée par la société de consommation . Un thème très en vogue à la fin des années 70, qui trouve ici un contrepoint entre travelogue, pseudo-ethnographie et danses de "sauvages coiffés d'attributs de sauvages" pour dire les choses gentiment; c'est toujours très ambigu avec les italiens de cette époque. l'inattendu demeure le massacre final et la fin
Spoiler : :
La VF est alarmante de drôlerie, un gros plus pour faire passer le film/
Maintenant, clair que ce Martino est en dessous de ses Hommes Poissons et autres 2019. Anecdotique au mieux, un peu chiant pendant une heure au pire. le dernier tiers réveille et tient correctement la barre côté action et rythme. Une sorte de compensation du vide qu'on vient de vivre...