Des amateurs de cette jolie comédie dramatico-fantastique 80's?
"Amateur" est peut-etre un bien grand mot...
En fait, bibi a enregistre le film (diffuse sur la NHK, bouquet BS) sur son HDD, il y a literalement...un an...
(En fait, je connaissais le film de nom--me semble que l'EF l'avait chronique dans les annees 80s--et reportait a chaque fois le visionnage...)
Quoiqu'il en soit, je n'avais jamais vu le film a ce jour et...apres visionnage, ne sais pas trop quoi en penser.
D'un cote, c'est tendre et sincere et TRES '80s, rappellant Electric Dreams (1984) pour le romantisme, Weird Science (1985) pour ce qui SEMBLE etre le pitch, Real Genius (1985) pour la mise en vedette des scientifique, tres loin d'une point de vue anti-heros genre Revenge of the Nerds (1984).
D'un autre cote, on cite/parle beaucoup de religion que ca en devient presque..."suspect".
En fait, c'est simple, on se dit que si on comptait les mots "religion" et "Dieu", on manquerait vite de doigts...

Le probleme etant que ca ne mene en fait a rien comme c'est traite. D'un cote, ca baisouille (gentiment) a l'ecran, de l'autre cote l'on est "fidele" a un amour eternel. D'un cote on est jeune et insoucient, d'un autre cote on parle de parente et de "responsabilite".
Au final, le film est tres '80s dans son cote hedoniste (O'Toole et Spano) et tres conservateur (...de nouveau O'Toole et Spano), bref tres '80s, libere et tout ca et tres pas '80s et rien de tout ca. 'Bon, on avait un cinema 100% conservateur et un cinema 100% libere en meme temps, mais pas forcemment dans le meme metrage...
Bref, pas convaincu tellement le scenar (base sur un roman de Jeremy Levin) semble louvoyer entre serieux (pas exploite) et romance/humour pas aboutis (nan mais, le final, c'est pour de vrai

??) et la realisation plan-plan A vrai dire, je crois que si je l'avais vu en real time dans les annees 80s, mon avis aurait ete plus ou moins le meme.
Creator: 2.75 / 5 (beaucoup trop flou quand aux tenants et aux aboutissants, doux-amer certes, mais aussi a la saveur de part trop indefinie...)
AJOUT: En fait, et pour en rajouter une couche, je dirais que plus j'y reflechis et plus le film m'irrite...
Le film nous balade pendant presque 110 minutes

a nous faire croire que
. Ajoutons aussi que le film nous fait miroitter que
Euh, allo? Nan mais, allo??
Au final, on en vient a se dire que si le film epouse le point de vue de O'Toole, la partie consacree a son laborantin ne sert...a rien et qu'inversement, si on epouse le point de vue de Spano, la partie consacree a son chef de labo ne sert...a rien. Bref...
Du meme Levin, je prefere--et de loin(!)--le scenar de Don Juan de Marco (1994), avec Depp et Brando, beauuuucoup plus equilibre, romantique et emouvant dans mes souvenirs.
Bref, Creator, un film oublie qui ne gagne sans doute que trop peu a etre re-decouvert...
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.