
Avec "The lost city of Z", James Gray signe un long métrage qui a un pied dans le cinéma d'auteurs (références flagrantes, voire lourde, à "Fitzcarraldo" et "Aguirre") et un autre dans un cinéma d'aventures humaniste plus classique, tel "Lawrence d'Arabie" ou "Aux sources du Nil". S'il n'égale pas tout ces grands films, "The Lost City of Z" a pourtant pour lui un personnage central humain, faillible, attachant, très bien servi par Charlie Hunnam (acteur en rédemption du naufrage "King Arthur" !).
Oui, "The Lost City of Z" n'est pas égal, certains passages dispersent l'attention (la partie sur la première guerre mondiale), le côté biopic à l'échelle d'une vie aboutit à un métrage haché. Mais il parvient à faire passer une admiration et une affection sincère pour son personnage principal (personnage réel), très justement décrit par les indiens de la jungle comme n'appartenant ni à leur monde, ni au monde d'où il vient. Un être qui n'est à sa place nulle part, un rêveur à l'âme toujours dans la tempête et la fébrilité, un insatiable. En cela, "The Lost City of Z" est un film riche d'humanité et attachant.
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